Sortie en goélette (la Hérandis de New-York), vue depuis la mer en navigation. Reflets d'immeubles new-yorkais sur l'eau, un parc. Images abîmées (émulsion dégradée).
Jean Lacombe (1916-1995), figurera avec Eric Tabarly et Bernard Moitessier dans les années 1960 parmi les grandes célébrités de la voile.
A l’aube de la plaisance moderne, il a ainsi traversé l’Atlantique sur le premier voilier en polyester.
Jean Lacombe est un homme qui a des idées et qui les mène jusqu'au bout. Son aventure maritime commence quand, sans aucune expérience maritime, il se dessine un bateau et le construit. Ainsi naît Hippocampe, un voilier de 5,50 m avec une quille longue, avec lequel il traverse une première fois l'Atlantique, reliant Toulon à New York en solitaire : à l'époque, une prouesse sur un voilier si petit.
Par la suite le marin s'est illustré en s'inscrivant deux fois à la transatlantique Anglaise.
Marginal, enthousiaste, il accepta délibérément une vie précaire à New York où il s’était établi dès les années 1950 pour assouvir dès qu’il le pouvait sa passion dévorante de navigations sur des bateaux qu’il voulait absolument de taille modeste (de 5,48 à 7,42 m).
Aventurier plus que marin, il va s'éloigner du monde de la course préférant s'installer à New York et devenir photographe-cinéaste. La mer reste en lui et il se lance dans le dessin et la construction d'un voilier radicalement opposé à tout ce qui existe alors. Avec ce nouveau bateau Yang, il va traverser encore quatre fois l'Atlantique.
C'est en retrouvant toutes ses bobines de film que les deux journalistes nautiques Laurent Charpentier et Eric Vibart découvrent le trésor qu'ils renferment. Accompagnés de Fabienne Issartel, ils décident de faire un documentaire sur ce marin hors-norme. Ainsi est né ce documentaire "Moi Jean Lacombe Marin et Cinéaste".
Navigateur, écrivain, photographe, Jean Lacombe a laissé un grand nombre de rushes en 16mm confiés à la Cinémathèque de Bretagne le montrant en action à bord de ses bateaux.