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Marrakech [15066]

Film amateur
Titrages « « Marrakech » et « Ce nom annonce la capitale du monde saharien, ce ne sont pas seulement que quelques scènes de ce monde du sud que ce film essaiera de retracer ».
Ville de Marrakech entourée d’une vaste muraille ocre rouge aux murs en pisé. Porte d’Ihali par laquelle entrent les habitants souvent accompagnés d’un âne transportant de lourdes charges. Cour intérieure communiquant avec d’autres cours. Minaret de la Koutoubia entouré de cyprès. Hauts palmiers en bordure des remparts. A l’extérieur de la ville, le souk El Khémis, marché aux bêtes. C’est là que le monde campagnard vient vendre ses productions ou acheter des animaux. La visite du marché commence par le marché aux mulets et des ânes, animaux très précieux pour les déplacements et les transports. Plus loin, c’est le marché aux chevaux, les hommes discutent et marchandent, un homme teste un cheval en le faisant galoper. Acheteurs et badauds rassemblés des vendeurs de chameaux. Une famille Berbère s’apprête à repartir avec ses achats. Le souk de blé : alignements des sacs de grains entassés par les différents marchands, grains étalés sur le sol pour que les clients puissent faire leur choix. Les grains sont vendus à la mesure. Acheteurs repartant à pied ou sur un âne avec leurs provisions de grains, une partie des grains servira aux cultures si la sécheresse n’est pas trop grande. Le souk des potiers : échoppes avec étalages de pots de terre rangés sur la rue par rangs de taille. Le souk des roseaux propose aux clients des gerbes de roseaux jaunes. Le souk des teinturiers expose des écheveaux de laine de toutes les couleurs sur des fils tendus entre les boutiques. Des femmes voilées circulent avec de lourds ballots sur la tête. Une foule disparate marche dans la rue. Rue étroite protégée du soleil par des claies de roseaux. Plongée sur la place Jemaa el Fna (la place des morts), place où se déroulaient autrefois les exécutions capitales. Commerces divers, foule circulant sur la place. Rues bordant la place. Diverses échoppes : quincaillerie, foulards multicolores. Porteur d’eau et son outre en peau de chèvre. Femme Berbère. Echoppes des vendeurs de pains protégés par des paillasses. Petits marchands dont le marchand de beignets qui fabrique devant la caméra ses beignets cuits dans de l’huile chaude. Marchand d’épices. L’écrivain public assis à un petit bureau d’écolier écrit pour une femme puis pour un homme âgé qui lui dicte le texte sa lettre. Un vendeur de pipes joue du violon à trois cordes, instrument qu’il fabrique lui-même. L’apothicaire a installé son étalage sur sol : herbes rares, plumes, poudre de vipère séchée aux pouvoirs magiques. Un barbier rase les cheveux d’un client assis sur une chaise en plein soleil. Un brocanteur propose aux badauds des graines, amulettes, vieilles bouteilles, boîtes de conserve, ferraille. Un acrobate se contorsionne. Attraction d’un prestidigitateur qui fait apparaître et disparaître une boule blanche en plastique. Foule charmée par un conteur de l’Atlas qui mime son récit. Un devin assis sur un tapis lit un vieux grimoire. Passants et porteur d’eau. Un guérisseur – arracheur de dents enlève une dent à une vieille femme de la campagne, étalage d’onguents et de vieilles dents arrachées par ses soins. Pantomime d’un charmeur de serpents lors de plusieurs numéros :
il enflamme de la paille rien qu’en soufflant dessus devant le regard médusé du public,
il enfonce les dents d’un serpent dans son front, met la tête du serpent dans sa bouche et après maintes incantations arrive à un état de transe,
il sollicite deux cobras qu’il excite, approche de sa langue, pose sur son front puis il les envoûte uniquement avec des mouvements de mains devant leurs yeux.
Un hommes présente ses pigeons apprivoisés. Numéro de singes dressés. Conteur entouré de son public, un musicien l’accompagne. Conteur aveugle. Au crépuscule, le conteur poursuit toujours son récit. Un groupe de danseurs et musiciens Cheuls, en tenue blanche, jouent de la musique et dansent. Plongée sur la place Jemaas el Fna : nombreux badauds formant des cercles autour de chaque attraction. Panoramique sur la place Jemaas el Fna. FIN.
Marie-Louise Jacquelin (31 mai 1911 - mars 2007) née à Vire dans le Calvados et devient radiologue. Elle se marie à Marc Jacquelin, médecin à Ernée en Mayenne, où elle passe l'essentiel de sa vie.

Intéressée par l'écriture cinématographique au début des années 1950, elle tourne en 8 mm puis assez vite en 16 mm, tout en travaillant rigoureusement son approche théorique du cinéma. Elle réalise début 1953 son premier documentaire : "Pêcheurs sans port", tourné au printemps 1953 au nord du village portugais de Nazaré. Ce film va remporter de nombreux prix : 1er prix régional à Brest en 1953, Grand prix national au festival de Saint-Cast en 1953, 1er prix national à Bordeaux en 1953, 2e prix international à Bruxelles en 1953. D'autres films vont suivre dont un documentaire remarquable sur les volcans.

Marie-Louise Jacquelin filme les gens et s'intéresse au contexte social dans lequel ils vivent. Si ce n'était l'utilisation habile et délicate de la couleur, on pourrait rapprocher son cinéma du réalisme italien de l'après-guerre.

Marie-Louise Jacquelin filme les gens, s’intéresse au contexte social dans lequel ils vivent. Si ce n’était l’utilisation habile et délicate de la couleur, on pourrait rapprocher son cinéma du réalisme italien de l’après-guerre.
Printemps 1953, au nord du village portugais de Nazaré, la pêche à la sardine se pratique encore de façon traditionnelle sur une immense plage. Les barques sont lancées dans la vague depuis la plage. Après avoir largué leur filet, elles sont remontées sur la plage par des bœufs. De très belles images illustrent les étapes de cette pêche où tout le monde participe, hommes, femmes, enfants.
En mai 2003, à la recherche du palmarès du 1e Festival de cinéma amateur de St-Cast en 1953, la Cinémathèque découvre Marie-Louise Jacquelin et renoue contact avec cette femme qui fut l’une des rares à porter la caméra dans le milieu très masculin des caméra-clubs de l’époque.

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