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Ouessant années 50 [24561]

Film amateur | Bretagne
9 bobinots bout à bout :
1 / Kermesse à Ouessant, des petites filles chantent devant un micro.
Un homme, René Le Bihan, commerçant (transporteur), membre actif du comité des fêtes, connu pour son humour « pince sans rire » hèle le chaland.
À un autre stand, Christophe Le Ven (commerçant muti casquette) et André Lamour (il tenait avec son épouse une mercerie), d'autres membres engagés du comité des fêtes.
Un homme, visiblement avenant et bonimenteur, invite les femmes à entrer sous une tente. Celles-ci rient de bon cœur, de même que les enfants qui l'écoutent
De l'extérieur, seules les jambes sont visibles.
Des femmes sortent en riant.

Photo de mariage Ouessantin dans une rue face à la vitrine du magasin « Les Dames de France » tenu par le maire de l'île, François Lucas.
Regroupement et tri pour la foire aux moutons (premier jeudi de février).
Phare de la Jument vu depuis la pointe de fentun Velen. La mer est forte.
Sur une embarcation au pied d'un phare, la mer est houleuse. Le canot de sauvetage « Amiral Rigault de Genouilly » quitte le port du Stiff. Les visages des marins sont graves. Jean Louis Riou, le patron de la vedette des phares, est à bord (ils vont sans doute s'approcher d'un des deux phares en mer).
Au pied du phare de la Jument, ils récupèrent une touline (cordage fin) qui semble avoir servie à relier le phare au bateau.
Le mauvais temps à ramené du bois à la côte. Un homme et un jeune garçon font le « tro aod », ils ramènent du bois et des boules de verres enserrées dans un filet, des flotteurs d'engins de pêche ramenés eux aussi par la tempête.
Deux hommes marchent au bord des falaises, l'un d'entre eux porte des morceaux de bois récupérés sur l'estran.
Descente du canot de sauvetage du Stiff avec à son bord Mgr Fauvel. Visite chez les gardiens du phare "la Jument". Ces images complètent celles de l'abbé Mocaër qui a filmé cette même scène, mais pas le même jour (?).
Le canot tient la cape dans le Fromveur, face au phare de Kéréon.
Jean Louis Riou, patron de la vedette des phares, s'adresse au patron du canot de sauvetage, à l'officier de Marine et à l'évêque. Il leur explique qu'il serait dangereux de tenter de monter à Kéréon en ce moment (sous entendu : d'y faire monter des non-marins). « Alors, cap à l'Ouest, conclut-il en un geste vif , route sur la Jument, c'est la bonne heure de marée pour aller là bas !».
L'évêque regarde le canot de sauvetage depuis le haut du phare de la Jument.
Après celle de l'évêque, la descente laborieuse de son assistant.
Le canot de sauvetage s'approche du phare de Kéréon , la mer est forte.

2 / Bourg d'Ouessant vers 1951.

3 / Tempête à Ouessant (couleur), canot de sauvetage.
Lancement du canot « Amiral Rigault de Genouilly » de la station du Stiff.
Le canot de sauvetage s'approche du phare de Kéréon, la mer est forte.
Louis Cozan (1885 - 1963), gardien au phare du Stiff et mécanicien sur le canot de sauvetage. Il vient récupérer l'équipage du jour avec le canot annexe de la Société Centrale de Sauvetage. Ils laissent le canot à flot, à l'abri de la digue.
L'Amiral Rigault de Genouilly rentre de mission. Il passe entre Men Korn et la terre, au ras des cailloux (la marque pour ce passage est : les voyants de la tourelle Gorlé Vihan dans le pignon Est de la maison sur la falaise).

4 / Molène, canot de sauvetage à la mer.
François Morin, patron du canot de sauvetage « Ville de Paris » de la station de Lampaul à Ouessant. Derrière lui flotte le pavillon de la Société Centrale de sauvetage des Naufragés (cette société se liera avec les Hospitaliers Sauveteurs Bretons pour former, en 1967, la Société Nationale de Sauvetage en Mer, la SNSM).
Navigation « rase-cailloux » dans l'Archipel de Molène.
Présentation du canot sur son chariot et remontée vers son abri. Port de Lampaul Ouessant.
Le vicaire de l'île participe à la construction du local annexe à la salle de cinéma de l'île (le patronage).
Départ de l'opération « ma cabane à Ouessant » (l'idée était de déplacer un bus abandonné dans l'ancienne caserne de l'île et de l'installer face à la mer, sur un terrain mis à disposition par Phine Luet, propriétaire de l'hotel Roc'h ar Mor. Ce bus deviendra le logement d'un sans -abri connu de tous et employé souvent par les artisans de l'île. On le voit, dans ce même montage, travailler avec le vicaire à la construction du bâtiment annexe au cinéma).
Le camion qui va tirer le bus est le Chevrolet de Christophe Le Ven, l'équipe est composée de ces mêmes jeunes gens qui animent la kermesse ou le club de théâtre de l'île.
La bonne humeur règne. Le bus n'a plus de pneus, il fait un bruit d'enfer en roulant sur ses jantes, mais c'est la fête !
Les habitants donneront divers objets et équipements qui permettront à l'heureux locataire d'isoler et d'aménager son logement qu'il occupera de nombreuses années.

5 / Veillée mortuaire à Ouessant. Il s'agit d'une reconstitution qui servira au film "Enez Eussa" de M. Bouly de Lesdain en 1952.

6 / La Ouessantine entre dans le port de Molène, Papé, Oncle Jean.

7 / Voyage Papa, Maman en sud Bretagne.
Brest en reconstruction, le cours Dajot, au niveau du monument Américain et le port.
Bénodet, Concarneau.

8 / Ouessant, le curé aide aux travaux de charpente et de couverture.
Tractage d'un vieil autobus vers son ultime étape.

9 / Fête de la mer et rencontre avec la course de grands voiliers, 1958, (couleur).

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