Brest, sa rade, son arsenal : c’est là que sont construits la plupart des bâtiments les plus importants de la Marine nationale. C’est dans le décor lourd, massif, inquiétant de l’arsenal que va naître ce prince de la mer : Pen Duick VI. Pour construire ce bateau, il a fallu 40 000 heures de travail. Un ingénieur du génie maritime, Xavier Joubert, fut chargé de la construction. Auparavant, Pen Duick avait pris naissance sous la plume d’un architecte naval. La réalisation de la coque est l’oeuvre d’artisans soigneusement sélectionnés. La voilure totale peut dépasser 600 m2 ; en tout, une trentaine de voiles constituent la garde-robe de ce navire.
Enfin prêt, le bateau d’Eric Tabarly prend la mer pour la « Course du siècle » : le vent qui se lève gonfle les voiles, Pen Duick VI sillonne les flots.

Commentaire de Bernard Dhéran, sociétaire de la Comédie française.

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