Sauvons l'Odet est un film réalisé par l'ACAV et produit par Prédéo, l'association pour la préservation et le développement de l'estuaire de l'Odet. Le film commence par un historique de l'Odet. Puis il analyse l'environnement naturel de l'estuaire tout en condamnant certaines installations humaines polluantes. Des photos d'archives montrent l'activité qui régnait dans le passé et des photos actuelles présentent la rivière comme un monde secret et riche. Puis des images fortes de pollution cassent cette harmonie et nous plongent dans le vif du sujet. Tant l'équilibre naturel (flore, faune et activité économique) est menacé par la pollution. Toutes les causes de pollution sont passées en revue et étudiées. De nombreuses solutions sont proposées, à court et à long terme, et aboutissent à la mise en place d'un SAUM (Schéma d'Aptitude et d'Utilisation de la Mer) farouchement réclamé par les pêcheurs et les professionnels de la mer et non contradictoire avec la mise en place de loisirs populaires.

Le film est suivi par "Les cigarières sont des commères" (fiche n°15091).
Sur des vieilles photos de la manufacture, le bruit des pas des ouvrières. Elles chantent la chanson qui donne le titre au document. Puis elles racontent leur travail, leur chance de travailler à la manufacture, ce qui faisait d'elles des privilégiées. Elles expliquent les différents stades de fabrication du tabac; puis la grande solidarité qui les liait, l'entraide pendant le travail, les fêtes fréquentes, les chants, tous les détails de la vie quotidienne de la fabrique qui faisaient qu'elles aimaient leur travail. Puis, tout bascule en 1963, avec la création des primes de rendement ; finie la solidarité, c'est la course aux rendements. Chaque ouvrière devient esclave de sa machine, avec des risques d'accident. La manufacture perd son originalité, s'aligne sur les autres entreprises où règne l'anonymat.