Le document, réalisé par les femmes du planning familial, s'ouvre sur des interviews de petites filles qui, dès la crèche, sont conditionnées à leur futur rôle de mère par les jeux, les jouets, l'idéologie des livres de classe.
De nombreuses publicités définissent bien les deux rôles complémentaires qu'on exige de la femme : le bel objet et la bonne à tout faire, illustrés par une chanson de Léo Ferré.
Les emplois proposés aux femmes prolongent leur rôle de mère et de sous-fifre : secrétaire, assistante sociale, infirmière, cuisinière, ouvrière de confection et d'industrie alimentaire...

Des reconstitution de scènes illustrent le propos, et en particulier : une femme accomplit en accéléré et de façon grotesque tous les travaux quotidiens. Des scènes flash pleines d'humour caricaturent la fête des mères, les cadeaux toujours utiles etc...

Le document se termine sur le réveil des femmes, concrétisé par la naissance du MLAC en 1976 et leur détermination à ne plus se laisser faire. Toutes ensemble, elles se ruent sur un panneau publicitaire et déchirent rageusement toutes les affiches. (ARIA n° 35-FIDA)