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Tour de France, la guerre des régionaux [18029]

2006 précisément | Hubert BÉASSE

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Film professionnel | Bretagne

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    • Genre
    • Documentaire
    • Durée
    • 00:52:00
    • Coloration
    • NB et Couleur
    • Format durée
    • CM - Court métrage
    • Format original
    • Vidéo master
    • Son
    • Sonore
De 1939 à 1961, les équipes qui participaient au Tour de France étaient constituées de formations nationales et régionales. Parmi les formations régionales, les Bretons de l’équipe de l’Ouest se sont particulièrement illustrés dans la lutte contre l’Equipe Nationale. Ce documentaire raconte leur histoire qui se déroule en trois actes :
1/ La «guerre» des régionaux a commencé en 1947 ; plus précisément le 25 Juin 1947 au départ du fameux « Tour de la Reprise ». Dès ce moment, la quête du champion national est clairement présente dans la tête des organisateurs du Tour et sous la plume des chroniqueurs sportifs de la presse nationale. Ce héros tant attendu s’appelle René Vietto. La grande vedette d’avant-guerre remportant le premier Tour d’après-guerre voilà la démonstration par les lois du cycle que l’occupation n’a bien été qu’une parenthèse malheureuse, hélas… mais bien une parenthèse. Le leader de l’Equipe de l’Ouest, Jean Robic, va venir bouleverser tous ces savants calculs … Après moult péripéties et duels homériques sur route, sur les ondes et par presse interposée, le régional Robic met K-O les nationaux de René Vietto, fin du premier acte.
2/ Six ans plus tard, le 3 juillet 1953 au départ de Strasbourg, Jacques Goddet (patron du Tour) et la presse nationale se lamente…Depuis la victoire du régional Robic en 47, pas un seul Français n’a remporté la célèbre épreuve. Les premières étapes ne font qu’accroître ses angoisses. La prise du maillot jaune par l’Alsacien Roger Hassenforder de l’équipe Nord-Est-Centre (dans laquelle court un certain Roger Walkoviak) est vécue comme une tragédie. Pire, dans les Pyrénées, les Bretons de l’équipe de L’Ouest menés par Jean Robic, conquiert le maillot jaune. La guerre est déclarée entre les formations régionales et l’équipe nationale. La presse régionale traîne l’Equipe de France dans la boue mais… Robic chute. Dès le lendemain, un sursaut d’orgueil national place le national Louison Bobet sur la route du maillot jaune. Jacques Goddet se frotte les mains, il vient enfin de trouver son champion. Le bonheur va durer trois ans.
3/ Seulement voilà, pour l’édition de 1956, le triple vainqueur du Tour (1953-1954-1955) a décidé de raccrocher le maillot.
Le jeu semble donc plus ouvert pour les formations régionales.
Une ouverture dans laquelle vont s’engouffrer le Polonais Walkoviak, l’Alsacien Hassenforder et les Bretons de l’équipe de l’Ouest. Ils vont se donner trois semaines pour réussir le hold-up. Au fil des étapes, sous les coups de boutoirs des régionaux déchaînés, épaulés par une presse régionale assassine, le Tour va littéralement exploser.
La lutte des Régionaux remplit les colonnes de la presse écrite ; elle devient une cause…Nationale.
Un étendard de la révolte pour tous ceux que leur naissance ou leurs origines ont écartés du progrès. Chaque coup de pédale, chaque étape gagnée, symbolise la revanche de la Province sur Paris. Dans la douleur, ils se battent pour la reconnaissance et la dignité. Ce sont eux qui vont imposer à la nation, la prise de conscience de l’existence d’une France des régions.

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