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Films
en accès libre

Fête de l'Aid El Kebir [9593]

1952 précisément | Sigismond MICHALOWSKI

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Film amateur
    • Genre
    • Documentaire
    • Durée
    • 00:29:50
    • Coloration
    • Noir & Blanc
    • Format durée
    • CM - Court métrage
    • Format original
    • Film 16 mm
    • Son
    • Muet
"Année 1952/Fête de l'Aid El Kebir - Les réjouissances dans les différentes compagnies du bataillon".
Descente des autorités civiles et militaires, inspection. Préparation des Méchouis. Goumiers déguisés en femmes et musique traditionnelle. Dégustation du meilleur méchoui, visite des différentes compagnies et appréciation du méchoui, danses, repas, le cinéaste se restaure, drapeau 3ème Compagnie. Les méchouis sont portés, le chef de bataillon André goutant les méchouis. Course de faux garçons de café, danses nord-africaines, jeu populaire de la pièce dans le saladier de farine, puis dans la confiture. Son excellence le Chiao P'en Kham Déo Van An avec le chef de bataillon André, les hommes passent un "pont de singe", jeu de la bougie de la corde sous le regard du chef de province et des officiers, jeux les yeux bandés où le dégusteur doit reconnaître ce qu'il boit (vinaigre...), musique et danse.
"Mais la guerre est là : - Sortie opérationnelle avec la 1ère Compagnie- Causerie politique aux notables de la région- retour au cantonnement, la piste- la paillotte". A Phong Tho, tir de canon (75 mm) sur des positions viets et observation à la jumelle (chef de province). Paysages montagneux (panorama). Commandant de compagnie faisant un laïus aux notables méo. Sortie opérationnelle avec la Première Compagnie, progression des troupes dans des zones denses (herbes à éléphant). Compagnie réunie (Capitaine Gentil) filmée minutieusement par le cinéaste, la Compagnie repart. "Vue générale de Phong Tho, travaux au terrain d'aviation" : cours d'eau, vallée, population et travaux de construction (population, tirailleurs et partisans mis à contribution). Un chef vietminh rallié, un capitaine, le chef de province et le capitaine André, le marché du chantier. Le prince Jean filme Sigismond Michalowski et trois hommes. "Cueillette du coton, filage et tissage" : femmes thaï blanche et jeunes filles, Méhaï (une "belle de nuit"). Cueillette du coton, gestes, fleurs de coton, retour au village, filage, métier à tisser. "Danse sacrée et visite à la grotte" : ballet thaï, villageois et militaires en pirogue, le Chiao P'en Kham, militaires, inscriptions floues, jeunes femmes thaï posent pour le caméraman, le Chiao P'en Kham, militaires français plaisantant avec les chapeaux des jeunes femmes. "Coup d'oeil sur le marché de Yao-San à la frontière Chinoise - Vues sur l'activité propagande de l'Équipe itinérante cinématographique" : marché, cuisson de morceaux de viande, marchands se nourrissant, ethnie montagnarde, bols contenant des aliments, bijoux en argent, visages et bijoux, porte-bébé, coiffes traditionnelles de Man, dentition, jeune fille, foule regroupée pour une projection. Lors d'une projection, villageois parlant et chantant au micro, un Méo chante, bonnets d'enfants, joueur de khêne, ralenti sur les pas du joueur de khêne, autre joueur et femmes filant le rafia.
Zygmont/Sigismond Désiré Joseph Michalowski (1925 - 2003) est né à à Noeux-les-Mines et décédé à Rennes. Il entre à seize ans dans la Résistance, au sein des Forces Unies de la Jeunesse Patriotique.

En juillet 1946, il s'engage dans l'infanterie en Indochine et y tourne des films 16mm sans la moindre aide de l'Armée. Il passe trois ans dans des régions reculées du Tonkin, puis revient en France en 1949 avant un second séjour où cette fois il intègre le service presse-information de l'Armée et bénéficie d'un matériel plus performant. Il devient à ce moment-là projectionniste du Service Cinématographique des Armées en étant chargé d'organiser des séances de cinéma pour les soldats et les habitants du Tonkin.
Il est le dernier correspondant de guerre à quitter l'Indochine en 1956.

Fin 1956, il est envoyé en Algérie comme reporter au service du cinéma des armées. Il accompagne, toujours en tant que photographe, pendant un an le Général de Gaulle lors de ses déplacements.

Véritable photographe de terrain, ses photographies feront le tour du monde et seront imprimées dans des journaux comme France Soir ou Le Parisien libéré sans que jamais l'opérateur ne soit reconnu ou rémunéré pour cela.

Il termine sa carrière le 26 octobre 1959 avec le grade de sergent-chef et lance son activité sur Rennes où il tient le Studio Guillaume jusqu'en 1985. Il poursuivra son activité de photographe de terrain, préférant cette approche de la photographie plutôt que celle des studios.
Le Musée de Bretagne possède une partie de sa collection.

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