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Films
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Fonds Gessain bande son 36 [32409]

1962 12 et 13 juin

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Film amateur | Bretagne

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Cette bande son a été utilisée en partie dans le film "Au bourg" (fiche documentaire 134), et en partie dans le film "Les pêcheurs de Poulhan"" (fiche documentaire 132).

Première partie, enregistrement du 12 juin 1962, suite de la bande son 35) Usine Larzul, travail du poisson, explications du patron. Puis, brûlage de goémon sur la côte. Les gens s’expriment en breton ; enregistré de trop loin.
- ethnologue: "le mardi 12 juin 1962 à l'usine Larzul", rinçage du poisson, en fin de bobine 6, comprenait le triage du poisson et la mise en train du tapis roulant". Bruits.
- à 01'21'': ethnologue: "réparation? des boîtes". Bruitage
- 03'13'': ethnologue: "le découpage des piments et des cornichons". Femmes qui parlent en breton.
- 03'50'', personnes marchent dans l'usine dont certains avec des sabots.
- à 05'04'': ethnologue "c'était l'entrée des maquereaux dans l'étuve". ils parlent en français mais conversation incompréhensible seuls les mots "froid" et "ça m'a" sont audibles.
- 07'00'': ethnologue: "fermeture de l'étuve et mise en marche"

- de 07'04'' à 12'04'' , interview de M. Larzul, usinier-conserveur:
- M. Larzul: "je suis un peu comme ça, vaut mieux en prendre plus, ça vous permettra de couper"
- femme ethnologue: "c'est du maquereau?"
- M. Larzul: "exactement, Mademoiselle, c'est du maquereau et bien voyez-vous, il y a dans les cinq tonnes et demi à 6 tonnes, mais habituellement nous recevons 12 à 15 tonnes journellement"
- femme ethnologue: "c'est à une certaine époque de l'année plutôt ou toute l'année que vous recevez du poisson?"
- M. Larzul: "ça part de janvier à septembre, janvier, février, mars jusqu'en juin. Douarnenez est la région côtière et à partir de juin, juillet, nous avons le Nord, nous appelons le Nord, une ligne imaginaire, il y a Dieppe d'une part, vous avez également plus au Sud, vous avez La Rochelle et vous avez aussi l'extrême Nord d'où vient, comment ça s'appelle, bon sang, de Boulogne (réponse insufflée par la femme ethnologue) , alors je voulais dire Boulogne par conséquent"
- femme ethnologue: "alors combien de boîtes avec ces cinq tonnes que vous avez reçu, ça fait combien?"
- M. Larzul: "ces cinq tonnes ne vont pas faire grand chose, euh, ça donne peut-être, attendez, laissez-moi réfléchir une seconde, euh 2 tonnes."
- femme ethnologue: "que vous expédiez après?"
- M. Larzul: "après la fabrication, bien sur, à Paris...partout"
- femme ethnologue: "à Paris, partout?"
- M. Larzul: "non, pourtant Paris est un centre déjà important, même si je ne touche que 10 à 15 % de consommateurs"
- femme ethnologue: "comment ça se passe là? Le poisson vous le mettez sur cette machine qui enlève... vous m'expliquez un peu comment marche la machine? L'étêtage ça s'appelle?"
- M. Larzul: "réception du poisson"
- femme ethnologue: "après"
- M. Larzul: "après réception, l'étêtage, le coupage du poisson pour la bonne raison que couper à la main ça reviendrait onéreux, alors vous avez vu il y a là dans cette machine deux disques qui coupent, l'un la tête, l'autre coupe le centre, le bas nous appelons le corsage. Alors ça nous fait trois parties: la tête, le corsage et la queue"
- femme ethnologue: "alors ces têtes vous m'aviez dit, vous ne vous en serviez pas, et les cultivateurs s'en servent, je crois non?"
- M. Larzul: "les cultivateurs, la plupart du temps, mais quand il s'agit des viscères les autolisants"(benne à lisier)
- femme ethnologue: "après l'étêtage et le découpage du poisson, vous le mettez dans ces paniers là"
- M. Larzul: "euh oui, le mot panier ne convient pas, nous l'appelons des grils, GRILS et non avec deux L, ce n'est d'ailleurs pas un thème professionnel même et ce gril à cette fin d'avoir des facilités pour le laver"
- femme ethnologue: "oui, alors ça passe après dans la machine"
- M. Larzul: "ça passe à cette machine que vous voyez, regardez la quantité d'eau sous pression, vous avez là une pompe qui refoule l'eau à 5 kg de pression, vous voyez l'eau sort toute rouge et aussitôt le poisson, tenez, il y a une chose à voir, maintenant regardez. Vous avez là les jets, pardon, je vais l'ouvrir, vous avez les jets, dessus-dessous, regardez la quantité d'eau, là il passe 5000ml/heure"
- femme ethnologue: "et là il y a les chariots?"
- M. Larzul: "sur des chariots et ces chariots, d'abord il y a une chose, le chariot, nous sert bien sur pour étager le poisson, c'est-à-dire le superposer pour éviter qu'il encombre car mon Dieu avec cinq à six tonnes de poisson, c'est beaucoup trop de place. Ils nous servent dans ce but là et en même temps pour la cuisson"
- femme ethnologue: "la cuisson et après, c'est la mise en boîte"
- M. Larzul: "euh, pas tout à fait, cuisson terminée, il faut que le poisson déshydrate un peu pour que, le temps le fait déshydrater mais nous l'aidons encore, et au bout de ces deux heures, la texture du poisson est plus ferme, les ouvrières ont plus de facilité pour en faire des filets et il a moins de miettes, donc moins de pertes".

- à 12'05'': ethnologue: "non c'est maintenant pour la vapeur", "j'enregistre". Bruits.
- à 12'.35'': ouverture du four.
- M. Larzul: 'une sonnerie, je déclenche"

Seconde partie: de 14'56'' à 15'57'' .13 juin 1962, brûlage du goémon.
- ethnologue: "brûlage des goémons". Des personnes parlent breton mais de trop loin, le feu crépite, des enfants en fond.

Bribes de conversations en breton comprises retranscrites par Gilles Goyat :
Honne’ zo eur vicher denn. C’est un métier pénible. [Il s’agit du métier de goémonier ; phrase répétée plusieurs fois par des personnes différentes.]
N’eo ket deut mêz c’hoa’. Il (ou elle) n’est pas encore sorti(e). [On ne comprend pas de quoi il s’agit.]
Traou ru, traou roz, traou violet. Des rouges, des roses, des violets. [On ne sait pas de quoi il s’agit, peut-être de goémons.]
Laosk’ ’neo da zizehi. Laisse-les sécher.
Il est question de « bein siliou », c'est-à-dire de l’espèce d’algues dite « laminaires » en français.
Poezi avalou-douar war-horre ; moyen zo da lakad eun tammig bihan ’vid diskuell de’o. Cuire des pommes de terre sur la soude ; on peut en mettre un peu pour leur montrer.


Troisième partie: de 15'58'' à 24'12'' .Langoustier à Audierne.
- à 15'58'': ethnologue: "chargement d'un langoustier à Audierne". Les hommes parlent en breton
- de 23'33'' à 24'08'':bribes de conversations: " à ce moment pendant la saison, personne ne mangeait chez eux mais dans le port... toute la journée presque une 1 tonne, 900 kg à 1 tonne par jour, s'il y a beau temps".

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