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Films
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Plozévet 5: entretien de Marie-Jeanne Mao de Lévrazec [34117]

1998 précisément | Ariel NATHAN

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Film amateur | Bretagne

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    • Genre
    • Documentaire
    • Durée
    • 01:00:00
    • Coloration
    • Couleur
    • Format durée
    • CM - Court métrage
    • Format original
    • Bétacam SP
    • Son
    • Sonore
Dans la classe de 6ème du collège Henri Le Moal à Plozévet, Jean-Claude Stourm (enseignant) et Marie Jeanne-Mao (ancienne institutrice) échangent avec les élèves: l'arrivée de la télévision, le cinéma, l'école autrefois... Vue panoramique sur la maison de Lévrazec de Mme Mao. Vues du collège Henri Le Moal à Plozévet. Ariel Nathan et Mme Mao marchent dans le hameau de Lévrazec (échange sur les maisons, les habitants, "Tante Thérèse" qui a accueilli les chercheurs...). Décembre 1998.

Dans la salle de classe du collège H. Le Moal à Plozévet, Jean-Claude Stourm devant ses élèves avec sa belle-mère Marie-Jeanne Mao. Ils parlent avec les élèves de l’arrivée de la télévision à Plozévet. Il y a une trentaine d’années environ que la télévision est arrivée à Plozévet. Les gens se rassemblaient devant la télévision (bretonnants et francisants). Les enfants évoquent le cinéma à la campagne, diffusés parfois sur un drap blanc dans une grange, ou diffusé après un match de football.
Le dessin animé existait-i à l’époque ? Réponse de Mme Mao : « on ne connaissait pas les dessins animés, ça n’intéressait pas les anciens ».
Les élèves interrogent sur ce qui passait à la télévision à l’époque. Réponse : des informations. Les anciens regardaient les images mais ne comprenaient pas toujours le français. Dans le village de Lévrazec, ils se rassemblaient chez une dame (Tante Thérèse) qui ne parlait pas un mot de français).
La vie à Paris était différente. Pour les chercheurs de Paris, cela était un changement.
Pour un élève, à la ville, on pouvait faire du vélo avec ses copains, tandis qu’à la campagne, les enfants devaient travaillaient dans les fermes.
Les machines ont remplacé les hommes. Les soirées étaient longues à la campagne.
Les élèves viennent en car, en voiture ou à pied à l’école. Mme Mao explique l’école de son temps (années 1920-1930 : Tout le monde venait à pied (4 à 5 km pour certains). Il n’y avait pas de cantine et le repas était fait de pain et de confiture. Elle ne portait pas de capuchon quand il pleuvait mais un parapluie. Le poêle de la classe fumait. Quand Mme Mao est arrivée à l’école, elle ne savait que le breton et dans ses rédactions, le professeur mettait dans la marge « bretonnisme » (il lui manquait du vocabulaire).
Ariel Nathan interroge les élèves : « est-ce qu’on vivez plus en groupe avant ? ». Réponse des enfants : on se connaissait mieux. Autrefois on parlait ensemble lors des veillées. Mme Mao : « aujourd’hui, on n’a pas le temps, et on dirait qu’on perdrait son temps »...
À partir de 13’ : intérieur du collège H. Le Moal avec buste de Henri Le Moal (recteur d’Académie de rennes 1960 à 1970, inauguré en 1995).
À partir de 18’ : vue d’ensemble du collège Henri Le Moal de Plozévet.
Gros plan sur affiche qui annonce la projection des films « Les gens de Saint Démet » en novembre 1998.
À 21’ : dans les couloirs du collège Henri Le Moal, élèves pris dans la cour.
À 26’ : vue panoramique sur la maison de Marie-Jeanne Mao à Lézavrec et la campagne alentour. Tracteur dans un champ.
Devant la maison de Mme Mao à Lézavrec. Ariel Nathan arrive et monte les escaliers avec une télévision sous le bras.
A 31’, dans la maison de Mme Mao, images noires, dans le couloir avant de sortir. Descente de l’escalier.
Ils marchent dans le hameau de Lévrazec, rencontrent deux dames. Mme Mao explique ce qu’était le hameau autrefois, les habitants, les maisons, le paysage, l’après remembrement (les parcelles avaient autrefois un nom, aujourd’hui c’est un numéro), la mise en place de l’électricité.
Sur 40 maisons aujourd’hui, 22 sont des résidences secondaires.
Elle présente la petite maison de « Tante Thérèse », repasseuse, épicière, couturière : c’est la première à avoir la télévision et elle ne parlait que breton.
Ariel Nathan : « Lévrazec a-t-il été un lieu privilégié pour les chercheurs ?
Mme Mao : « oui, M. Albenque a est venu souvent ».
Mme Mao parle de l’évolution de Lévrazec, des voitures.
Mme Mao : « Les parisiens, on les appelait les profiteurs car ils arrivaient pour le quatre heures.
Tous les jeudis, elle allait chez « Tante Thérèse » qui ne savait pas lire les factures.
Elle montre la maison de ses parents, où est née sa fille Josette en 1938. Elle a construit sa maison derrière la maison de ses parents.

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