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Films
en accès libre

Plozévet 9: entretien avec Donatien Laurent et Elisabeth Strulhu [34124]

1998 précisément | Ariel NATHAN

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Film amateur | Bretagne

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    • Genre
    • Documentaire
    • Durée
    • 01:01:00
    • Coloration
    • Couleur
    • Format original
    • Bétacam SP
    • Son
    • Sonore
Entretiens avec Donatien Laurent, et Elisabeth Strulhu dite "Tidou" (séquence du diner dans le film "Les gestes du repas" des Gessain).
Entretien avec Donatien Laurent au CRBC à Brest avec son épouse Françoise Prigent.
Une première projection avait été faite pour les plozévétiens avec un premier montage en noir et blanc.
Il fait écouter un enregistrement sur son Nagra, feuillette le livret avec les photogrammes issus des films Gessain, comme la pose de coiffe.
Gros plan le permis de conduire de Donatien Laurent.
Gros plan sur la Nagra III.
La première projection a été faite à Plozévet avec un premier montage en noir et blanc.
Donatien Laurent lit une lettre envoyée à Mme Gessain sur l'avancée de ses recherches et les thèmes qu'elles souhaitaient aborder. Il a vu les films à Paris.
Donatien Laurent parle de P.J. Coic, ancien bourrelier à Plobannalec (fabriquait 600 colliers pour les chevaux) et fabriquait aussi des sabots de paille. Il a beaucoup travaillé à Lévrazec et à Kermenguy en dehors du bourg. Les plozévétiens étaient prêts à collaborer, à remettre en scène des métiers disparus. Ils comprenaient bien ce qu’on leur demandait.
Il n'y avait pas de lien entre les équipes. Donatien Laurent a travaillé avec Lucienne Pée Laborde. Quand cela était fini, les enquêteurs repartaient et puis c'était fini, ça ne les intéressait plus.
Edgar Morin a passé un an après: en parisien, il ne s'intéressait pas aux personnes.
Pour Françoise Prigent-Laurent, il y a eu absence de coordination entre les équipes.
Morin symbolise le passage à la modernité, tandis que Gessain choisit de filmer les choses en train de disparaitre. Selon D. Laurent, tout le monde ne souhaitait pas travailler ensemble. Pendant cette première enquête, il a travaillé avec des historiens. Il voyait souvent Christian Pelras qui était à Goulien. Pour la séquence sur la bouillie, il a trouvé pour Mme Gessain, une femme qui ne parlait que breton. Le plat de bouillie avec le creux au milieu et où chaque convive se servait était perçu par certaines personnes du monde extérieur comme primitif. C'était une honte, un manque d'hygiène Tous les vendredis, elle faisait sa bouillie d'avoine. Cela a permis à D. Laurent de comprendre des descriptions anciennes. Pour faire le film, cela nécessitait des repérages auparavant.
Pour la séquence sur la pose de la coiffe: on ne se montre pas en cheveux. Il a eu du mal à trouver une femme qui voulait être filmer dans cet instant d'intimité. Il a trouvé quelqu'un de Pouldreuzic.
Pour Françoise Prigent-Laurent: il y avait de la pudeur . Dans la séquence de la bouillie, cela implique que l'on donne une image rétrograde de soi avec l'absence de règles d'hygiène. On se ridiculise.
Ariel Nathan demande: "ils sont fiers d'avoir été choisis?" réponse de Donatien Laurent: "il accepte, ils ne sont pas choisis". Les gens sont contents d'avoir été filmés, de voir leur communauté 30 ans après. La projection des films à l'époque a débuté par le film "Au bourg".
Le rôle de Morrilière, le caméraman: "cela était naturel selon D. Laurent. Lors de la séquence de la belle-mère au rouet et du beau-fils faisant des sabots de paille, la caméra ne les a pas gênés.
Ariel Nathan: "cela est à mettre en rapport avec le ciné-vérité de Rouch.
Donatien Laurent: il faut filmer les gens dans leurs vies dans leur travail sans être agressifs. Les gestes ne sont pas refilmés plusieurs fois. Morillière savait faire ça très bien.

Ariel Nathan évoque le son qui n'est pas synchrone et qui a un impact sur le montage du film. Aujourd'hui, on ne filme plus comme cela.
Donatien Laurent: sans le son synchrone, pas de possibilité d'interviews.
Ils parlent du sujet du repas aujourd'hui qui serait plus uniforme entre Brest, Quimper et Plozévet.
Donatien Laurent: à l'époque, on s'intéressait peu aux populations françaises. Et quand cela était fait cela était une étude de Paris.
Ariel Nathan: les années 60, c'est le centralisme qui prévaut.
Donatien Laurent: les chercheurs étaient dans un système centralisateur avec des représentations centralisatrices. Ils n'auraient pas eu l'idée de faire la même enquête sur un quartier parisien.
Ils regardent des photogrammes des films: "Tante Thérèse" connue par Lucienne Pée Laborde (elle est en coiffe derrière son comptoir).
Gros plan sur le permis de conduire de Donatien Laurent obtenu le 6 juin 1964 à Plozévet.
Repas à Lévrazec chez Elisabeth Strulhu, en famille avec Ariel Nathan pour le pot au feu.

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