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Films
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Résistance en Pays Breton: interview de Guy et Renée Lenfant bande 7 [34459]

1983 précisément | Jean-Claude TONNERRE | Philippe LEGRAND

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Film amateur | Bretagne

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    • Genre
    • Documentaire
    • Durée
    • 00:30:13
    • Coloration
    • Couleur
    • Format durée
    • CM - Court métrage
    • Format original
    • Vidéo master
    • Son
    • Sonore
Interview de Guy Lenfant et de Renée Robic son épouse.

Avant 1939, il est représentant de commerce. Il part à la guerre en tant que 2ème classe, et est volontaire pour la campagne de Norvège. Blessé, il est soigné à l’hôpital de Brest puis libéré.
Il est contacté par Yves Rigoine de Fougerolles (nom de code « Prince », ancien de la campagne de Norvège) et rentre aux services spéciaux en aout 1940 Il est aussi en contact avec Jude de vannes et avec le Colonel Rémy (Desbordes). A son retour en Bretagne, il fait partie du réseau Castille. Le Colonel Rémy l’a recruté pour effectuer des recrutements de jeunes (Pinard de Vannes, les frères Trémoureux de Lorient).
Il est en contact avec Alphonse Tanguy (né en 1896 à Lorient) dit « Alex », « Tual », « Cléo » « Mérode » dans la résistance (réseau « Confrérie Notre-Dame »), ingénieur des Arts et métiers qui travaillait à la base sous-marine de Lorient et qui transmet des plans de cette structure. Alphonse Tanguy est arrêté le 5 novembre 1943 par la gestapo après avoir volé un plan de la base sous-marine.
Début 1941, une liste de noms établie par Rémy est envoyée à Paris et il travaille sur les, liaisons par bateaux avec Londres (Fernand grenier évadé du camp de Choisel à Châteaubriant utilisera ce réseau pour rejoindre Londres). Il continue à effectuer des contacts avec des jeunes. La Confrérie Notre-Dame est le premier réseau de renseignement.
Par la suite Rigoine de Fougerolles crée le mouvement « Vengeance ». Guy Lenfant a quitté la Confrérie Notre-Dame et rejoint l’Angleterre par ses propres moyens (en passant par Gibraltar en 1942).
Guy Lenfant (Quimper 1911- Langonnet 1992) entre dans la Confrérie Notre Dame (créée en 1940 par le colonel Rémy avec Louis de La Bardonnie) en février 1941 sous la direction de Rémy. Il participe à la création de réseaux de renseignements et d’évacuations vers l’Angleterre (avec le chalutier « Les deux anges ») des aviateurs alliés et des agents « brûlés ».
En mai 1942 il rejoint Londres via Gibraltar, s’engage dans la France Libre, effectue un stage commando en Ecosse et est parachuté au titre de la mission Cockle fin 1942 sur l’étang de Ploërmel. Il rencontre le colonel Passy Chef du PSRA. Il est nommé au service d’action. En lien avec le BOA (bureau des opérations aériennes), il va créer son réseau (60 hommes sur 3 secteurs) et durant huit mois, effectuer des parachutes pendant les lunes (40 tonnes d’armes), qui serviront à l’armée secrète pour l’insurrection finale. Il arme les FFI et les FTP. Il est en relation avec le Commandant Guillaudot chef d’escadron (déporté) à Vannes qui travaille aussi au service de renseignements et de récupérations d’aviateurs. A Saint Méen Le Grand, il cache des aviateurs américains dans la maison de Théodore Botrel.
Guy Lenfant récolte également des renseignements dans les réseaux de la Milice.
Son épouse Renée-Rose Robic le suivra dans son périple en devenant agent de liaison et de renseignements.
Ensuite, Guy Lenfant travaille sur le débarquement en Afrique du Nord.

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