• Entrez votre identifiant et votre mot de passe dans le formulaire ci-dessous

    Votre identifiant
    Votre mot de passe

8794

Films
en accès libre

Résistance en Pays Breton: interview Docteur Edouard Mahéo bande 6 [34458]

1983 précisément | Jean-Claude TONNERRE | Philippe LEGRAND

Contribuez !
Film amateur | Bretagne

Ce film n'est pas disponible. Pour plus d'informations, contactez-nous.

    • Genre
    • Documentaire
    • Durée
    • 00:32:42
    • Coloration
    • Couleur
    • Format durée
    • CM - Court métrage
    • Format original
    • Vidéo master
    • Son
    • Sonore
Interview du Docteur Mahéo médecin, intérieurs,

Le docteur Edouard Mahéo entre en 1943 à l’ORA (organisation de résistance de l’armée). Le 17 avril 1970, il participe à l’émission Les dossiers de l’écran.

Au début de la guerre, il est jeune marié et père de famille. En 1941, il est contacté par le comité de Résistance. Pendant la drôle de guerre, il a été médecin. A sa Libération, il est contacté à Limoges pour aller à Londres. Parallèlement, il compte s’installer à Baden pour y ouvrir un cabinet de médecin.
C’est l’aspirant Pergot du groupe du chemin de fer de Noisy le Sec qui le contacte et qui lui offre une motobécam. En tant que médecin, il peut se déplacer facilement. Son épouse servait d’agent de liaison notamment chez Pergot à Noisy Le Sec (Mme Pergot a été arrêtée et déportée.
Il prend contact avec le Docteur Sigaut, le Commandant le Garrec (de l’ORA) avec Manceau. Il effectue les fonctions de chauffeur, et des actes de sabotages (déraillement d’un train fin 1943 vers Auray). Le Garrec amène des armes à Saint-Marcel (qui est un lieu de dépôt d’armes mais pas un lieu de combat au départ). Le Commandant Bourgouin devient médecin du camp. Il organise des dépôts d’armes et de munitions et des dépôts de blessés dans des cliniques (Malestroit, Vannes chez le Docteur Franco et Codrellier) et dans les bois. À partir de Saint-Marcel, il a un rôle de médecin auprès du Lieutenant Marienne (il établit la liste des blessés en contact avec Londres).
Marienne et Martin sont abattus par les miliciens français.
Le docteur Sigot lui demande de jouer un rôle médical.

Fin 1943-début 1944, le colonel Le Garrec de l’ORA lui demande de participer à son réseau pour des déraillements.
Il devient Commandant de compagnie à Saint Marcel : Bourgouin lui fait remplir le rôle de médecin. Il n’a pas de problème d’approvisionnement de médicaments grâce au pharmacien Barrault d’Auray et les médicaments parachutés (thé, fortifiant, Brandy, plâtre, pénicilline).
A Saint-Marcel, il tient les comptes des blessés, les camoufle et les soigne. Il avait de Londres de l’argent redistribué à des gens dans le besoin. Au départ la population était favorable à leur mouvement, puis face aux représailles violente, les gens sont devenus plus réticents.
En aout 1944, la Poche de Lorient aurait pu être évitée si les américains avaient fait plus confiance dans les FFI et la résistance.
Les allemands se replient sur les ports, pour obéir au Führer. Ils ne savaient pas où étaient les américains et ne pensaient pas avoir autant de résistance à combattre.
Les allemands ont tenu aussi le mur de l’Atlantique (notamment à Étel).

Quand la résistance a coupé les routes, les allemands ont été désorganisés.
Le général Bonis-Desbordes le fait commandant pour gérer les blessés en tant que médecin chef du 19ème DI, avec un autre médecin, Lacombe, Commandant du bataillon médical (avec poste de soins et de secours mis en place).

Il reçoit une lettre du capitaine allemand Schmidt pour effectuer un cessez-le feu pour permettre d’évacuer les blessés de la poche.
Les américains reprennent les choses en main.
Le Docteur Mahéo réorganise l’Hôpital de Kerpape à Lorient, puis s’installe à Questembert.
Avec le 19ème DI, il est médecin chef en Allemagne.

La newsletter
de la cinémathèque de Bretagne

Pour recevoir toutes nos informations,
inscrivez-vous

Powered by diasite
Designed by diateam