Roger le Hyaric dit Commandant Pierre. Révoqué de l’arsenal de Lorient en 1942 et réfractaire au STO, il s’engage dans les premiers maquis FTP et deviendra l’un des cadres majeurs de la Libération en Bretagne : responsable avec Kuntz pour la région M2 (8 départements).

1- Première partie. Interview de Roger Le Hyaric en intérieur et dans salle à manger, et à Saint Rivalain (Melrand).. Durée 30’.


2- deuxième partie. Interview Roger Le Hyaric, Saint Rivalain, extérieur, sur les FTPF, l'année 1944, seconde partie. Durée 301’47’’.

Vues extérieures à Saint Rivalain (proche du Blavet commune de Melrand), près d’une rivière, d’un pont et d’un café.
Roger Le Hyaric (Lanester 1920- Lorient 2010) dit le Commandant Pierre dans la résistance, responsable régional des forces Francs-tireurs et partisans FTP et des Forces Françaises de l’Intérieur. C’est un des libérateurs de la poche de Lorient. A la Libération, il ; s’engage dans le Parti communiste (secrétaire de la fédération morbihannaise 1953-1962) et exerce aussi des mandants communaux (maire-adjoint de Lorient 1952-1963, puis conseiller municipal 1953-1959). Technicien dessinateur à l’arsenal de Lorient, il a écrit des livres sur la résistance.
Il évoque le rôle des FTP et celui des communistes indépendants dans le front National.
Ils n’avaient pas de lien avec les autorités de Vichy (qu’il juge plus cruelle que les allemands, car les arrestations se faisaient par la Police française). Il explique comment il a pu s’enfuir par trois fois face aux allemands en passant sous un tunnel sous la voie ferrée.
Image d’une rivière avec pont.
Fin 1943, début 1944, la résistance se développe (attaque de voies ferrées notamment à la gare de Baud, attaque de convoi à Civiac. Roger Le Hyaric avait des rapports avec Londres et il commandait la zone Ouest du Blavet. Il formait les FFI. Les décès de de Kessler et de Deviler le 14 avril 1944 coupent les relations entre les mouvements de Résistance. C’est l’époque de la multiplication des rafles et de la guérilla. De nouveaux contacts sont mis en place après le débarquement des parachutistes. Les premières armes venaient de Londres début juin 1944.
A Saint-Marcel, ils étaient 3000 FTP. Son groupe applique les consignes lors du débarquement : sauver le front de Normandie et empêcher les allemands de rejoindre la Normandie. Les allemands mettent en place des représailles (Docteur Michaud et Le Boulanger déportés).

A Saint Marcel, des parachutistes ramènent des armes pour mettre en place un projet de débarquement par Suscinio mais qui ne verra pas le jour. Saint-Marcel a un effet décisif pour La Libération de la Bretagne car les alliés sont allés vers Paris. Les allemands se replient sur les ports. En aout 1944, la Poche de Lorient se met en place. Si les américains été venus à Lorient, cela aurait pu avancer la libération de la ville.
27 octobre 1944, c’est la formation de la 2ème Division d’infanterie avec le général Desborde. Les FFI sont alors formés même s’ils doivent accepter de nouveaux chefs.
Pour lui l’épuration a été sabotée et c’est l’État bourgeois qui a été remis en place.