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Films
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Tuerie de cochon et fabrication du pain [12416]

1946 précisément | Robert PIOT

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Film amateur | Bretagne
Carton « Fabrication de la saucisse = premier épisode, Jean Durot opère, à suivre"
Jean Durot était le tueur de campagne, à Plumaugat. Quatre hommes traînent un cochon qu'ils immobilisent sur un établi pour le saigner. Une fois le cochon saigné, les hommes remplissent le "cuvet" d'eau bouillante pour y plonger le cochon mort et l'ébouillanter pour pouvoir enlever ses soies par simple grattage. Les hommes attendent devant la cuve puis retirent le grattent avant de le remettre sur l'établi.

Carton « Fabrication du pain, 1ère partie, les couperies »
Récolte du blé. Un homme aiguise sa faux. Il commence par faire le tour du champ, soit à la faux, soit à la faucille, pour permettre le passage de la faucheuse.
La faucheuse est tirée par deux chevaux et servie par deux hommes. L'un conduit l'attelage, l'autre, "le rameur", assis à côté, se sert d'une perche pour bien coucher les épis sur une sorte de réceptacle, et lorsqu'il juge la quantité suffisante il libère avec une pédale ce qui va devenir la botte (on dit ici "la bottelle", ou "la javelle).
Un enfant (Serge Rafray) lie la bottelle avec sa propre paille, selon une technique ancestrale. D'autres enfants sont au travail.
PR La faucheuse passe dans le champ de blé.
Comme dans tous les travaux des champs, la sacro-sainte bolée circule régulièrement. Une femme (Marie Odie, de Quesnon du hameau de Plumaugat) sert à boire aux hommes avec son pichet. Le conducteur est Marcel Odie, le rameur est Pierre Rafray, et deux commis dont celui qui a un chapeau est Robichet.
PE Les travaux des champs.
La charrette roule sur la route, une femme assises à l'arrière (Lucienne Guibert). Ils vont chercher la récolte. A l'avant et à l'arrière, des échelles permettent de charger la charrette très en hauteur. Tous chargent avec des bottes. La pente est rude pour sortir des "Vieilles carrières" (qui n'existent plus), et les chevaux ont des difficultés. PR Les chevaux et la charrette. La charrette remonte, suivie par deux femmes et le chien.

PE La cour de la ferme. A la ferme, chacun entasse les "javelles" en meule qu'on appelle ici une "tourelle" (ici dans la cour de chez Marcel Odie, à Quesnon).

Carton « 2ème partie : les batterie »
Battage à l'ancienne dans la cour de la ferme. Ferme de La Pierre (hameau de Plumaugat), chez Joseph Geffray (père), qui sera maire de Plumaugat.
PR La batteuse. La batteuse, qu'on appelle "la batterie", est actionnée par une machine à vapeur chauffée au bois ou au charbon. PR Les gestes de travail. GP Les mécanismes de la machine. Les javelles sont envoyées à l'arrière de la batterie où deux ou trois personnes les reçoivent pour couper le lien de paille et les introduire dans la machine.
Les travailleurs boivent la bolée (servie par Marie Bréhard, le garçon au béret est Joseph Geffray (fils), les deux filles Geffray, Marie et Germaine). Deux jeunes filles rentrent dans la maison.
A l'arrière de la batterie sort la balle et sur le côté le grain qui tombe directement dans des sacs. A l'autre bout, la paille sortait parfois d'une botteleuse, mais le plus souvent en vrac. Un homme (Joseph Raffray (père)) fait la pesée et réajuste les sacs.

A Quesnon (chez Pierre Raffray que l’on voit avec casquette et cigarette). Un homme (Jean-Paulin Guibert avec béret et en gilet), s'occupe des sacs.
Un porteur de paille s'en va avec son énorme charge, vers ce que l'on appelle "le mulon". Une femme (la femme de Henri Gravier) prépare les « fourchées » à la sortie de la batteuse.
Un homme avec un béret (André Benis) boit la bolée, servie par une femme. Un enfant (Camille Rigaud fils), fait semblant de remuer la paille. Les hommes forts montent les sacs au grenier. Certains chahutent dans la paille.
Un vieil homme rejoint le chantier. Une femme âgée, le dos courbé, marche en tenant un seau dans la main. Un très vieux couple de Saint-Enogat (Hameau de Plumaugat).
La voiture du cinéaste est une voiture américaine, Ford V8-40, avec la malle à l'arrière. Numéro minéralogique 1371RG6.
Un homme (Jean-Paulin Guibert) s'occupe des sacs de grain, deux enfants l'aident (Marcel Odie est accoudé). Trois hommes chahutent.
Photo de groupe.
Des femmes viennent apporter à boire. Des hommes sont dans la charrette. La machine repart, poussée par des hommes et des femmes.

« 3ème partie : la minoterie »
Moulin de La Pierre, sur La Rance, qui appartenait à la famille Joseph Geffray. Roue d'un moulin à eau en fonctionnement.
Deux chevaux traversent la rivière.
PR La roue en mouvement. Un homme surveille la route depuis le grenier du moulin.
A l'intérieur du moulin, le meunier, remonte les sacs de grains (Joseph Geffray fils). Broyage et sassage des grains.

La boulangerie
Le fournil de Louis Thomas, un des trois boulangers de Plumaugat (il avait toujours son chapeau sur la tête et est aidé par son fils Robert). Dans son fournil, Monsieur Thomas, le boulanger, prépare une fournée de pain, gestes de travail pour la préparation de la pâte à pain. La pâte est pétrie mécaniquement, divisée et façonnée à la main. Les ouvriers boulangers sont au travail : ils pétrissent la pâte, la découpent, la disposent dans des moules et enfournent les pains à cuire dans le four à pain.
Des clientes repartent avec des paniers remplis de pains (Madame Thomas et sa fille Jeanne qui deviendra Madame Maillard et sera maire de Plumaugat à la fin du 20e siècle).
Intérieur de la boulangerie, derrière son comptoir, la boulangère vend le pain et rend la monnaie à une cliente, devant les étagères à pain.

Carton « Ah, le bon pain que nous a fait Monsieur Thomas ! »

Dans une maison, un homme découpe le pain (Jean-Paulin Guibert à Quesnon), il discute avec une femme (Lucienne Guibert).

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