Charles Grenon, journaliste à Sud-Ouest et auteur du livre "Les temps héroïques du cinéma dans le Centre-Ouest" raconte les débuts du cinéma comme spectacle de foire parmi d'autres attractions et parle des "pères fondateurs" : Henri Chabot, qui fut un des premiers industriels forains à lancer le cinéma à Royan en 1897, puis la famille Redenbach, en concurrence avec la famille Aérogyne, rivalisant par leurs formules de music-hall cinéma attractions. Raphaél Loiseau et sa femme Eugénie Ribelin qui présentèrent des films durant toute l'entre deux guerres, en Bretagne, à Pont l'Abbé. Serge Duigou raconte l'histoire de la Comtesse Grandsaignes d'Hauterive qui a quitté son château de Kerstrat à la mort de son mari pour se lancer dans l'aventure cinématographique en partant au Canada et aux Etats-unis avec son fils et revint dans son pays pour y mourir. Madame Michel de Blignières parle de la Comtesse qu'elle a connu lorsqu'elle était enfant. Si le cinéma a été une aventure pour des pionniers, il a été aussi une industrie : on inventa des appareils de projection, Pathé fabriqua de la pellicule vierge... Germaine Berger, engagée chez Pathé comme coloriste au pinceau explique en quoi consistait son travail. Edouard Pepperkorn dont la mère était affectée au développement fit chez Pathé ses débuts de laveur de la vaisselle contenant les bains : il évoque ses souvenirs des tournages et des artistes qui venaient sur les lieux. ;