C'était hier en images : Expéditions Polaires Françaises

C'était hier en images : Expéditions Polaires Françaises

Jeudi 15 décembre - 18h00 - Archives Départementales de Loire-Atlantique - Nantes (44)

Cette séance sera l’occasion d’une plongée dans le fonds audiovisuel des Expéditions Polaires Françaises, structure créée et animée par l’explorateur et ethno- logue français Paul-Emile Victor. Ce fonds de plus de 200 éléments a été déposé à la Cinémathèque de Bretagne en 2010.

Terre Adélie - 1951 - Réalisateur : Mario Marret - 35 mm - Sonore - N&B - Durée : 22 min.

Le film Terre Adélie de Mario Marret relate l’hivernage 1950 de onze hommes en Antarctique, la dureté du quotidien de la mission auquel le court été polaire apporte un peu de diversité, avec l’arrivée d’une colonie de pingouins, la chasse au phoque ainsi que les longues et dangereuses explorations en traîneau à chiens.

Groenland 51 - 1951 - Réalisateur : Georges de Caunes - 16 mm - Sonore - Couleur - Durée : 30 min.

Le 25 avril 1951, Georges de Caunes embarque sur le Skallabjörn, bateau norvégien, à Rouen, avec une caméra 16 mm rachetée à Paul Emile Victor. Il accompagne l’équipe de scientifiques pour la 3e expédition polaire française, dirigée par Gaston Rouillon. Georges de Caunes filme et raconte avec précision la vie quotidienne sur la glace, le voyage par mauvais temps, les ennuis mécaniques des « weasels », les largages aériens de vivres, de courriers et d’essence, « le plaisir de vivre dans un igloo », la dépendance aux autres, la compagnie des chiens. L’expédition quitta le Groenland le 26 septembre 1951, à bord du Polaris.

Allo ! Charcot... - 1960 - Réalisateur : Jacques Masson - 16 mm - Sonore - N&B - Durée : 13 min.

« Allo! Charcot, répondez... ». Tel est l’appel que lance chaque matin, en Terre Adélie, dans l’Antarctique, le radio de la base d’Urville à son collègue de Charcot, poste avancé creusé dans le névé à 300 km de là. Or, ce matin-là, Charcot ne répond plus. Toutes les suppositions sont permises : une panne de radio, un incendie, une maladie grave ou quelque in- cident impossible à prévoir en dépit des expériences passées. Désormais, seul un raid de secours apportera la réponse. 300 km..., c’est, en faisant vite, un voyage de trois semaines !

En présence de Jean-François Renac, ancien membre du SFRS (Service du Film de Recherche Scientifique ).