La ville de Brest a programmé des travaux importants de remise aux normes des réserves où sont conservés les fims (supports argentiques et vidéos). Ces travaux nécessaires sont une très bonne nouvelle, mais cela va impliquer le déménagement temporaire des collections films qui commencera dès le mois de septembre.
A partir de juillet 2025 jusqu’à juin 2026, il ne sera pas possible d’accueillir de nouveaux dépôts de films. En revanche, nous restons à votre disposition pour organiser avec vous votre dépôt en amont de la fin des travaux : vous pouvez d’ores et déjà compléter ce formulaire.
L’antenne de Loire-Atlantique poursuivra la collecte des films du territoire de Loire-Atlantique en partenariat avec les Archives départementales.
Entrez votre identifiant et votre mot de passe dans le formulaire ci-dessous
Mourir d’amiante (en présence de la réalisatrice).
Renseignements
Plein tarif : 6,50 €, tarif réduit : 5 € (Entrée gratuite aux membres de l’ADDEVA 29, aux étudiants présentant leur carte d’adhérent au service culturel de l’UBO et aux étudiants de l’ESAB.)
Les bénéfices de cette soirée seront reversés à l’ADDEVA 29.
Projection suivie d’un débat avec la réalisatrice, Brigitte Chevet, M. Guilcher, Président de l’ADDEVA 29 (Association Départementales des Victimes de l’Amiante) et de médecins.
En partenariat avec INA Atlantique.
-Mourir d’amiante, couleur, sonore, durée : 52 min.
Réalisatrice : Brigitte Chevet.
Résumé :
Nous savons tous aujourd’hui que l’amiante est un produit dangereux et insidieux. Pourtant, on a utilisé cet “or blanc” pendant des années. Massivement ! 100 000 morts à l’horizon 2015, rien qu’en France ! 500 000 en Europe ! Ces chiffres, que l’on murmure sans trop y croire, reviennent de plus en plus souvent.
Pour rendre compte de ce scandale sanitaire, Brigitte Chevet a pris comme fil conducteur la Société Eternit, un des principaux fabricants de fibrociment français. Autour de ses usines, les victimes de l'or blanc sont nombreuses, leur désarroi incommensurable. A elle seule, Eternit compte environ 1300 cas de maladies professionnelles reconnues, dont 400 mortelles. Si cette société n’est qu’un exemple tragique parmi d’autres, son cas est particulièrement intéressant : il permet de décrypter, au fil des années et des sites, l’énorme silence qui entoure ce drame, ses causes profondes.
Alors que l'on connaissait les dangers courus par les salariés des entreprises produisant de l'amiante, certains luttent encore pour qu'un procès ait lieu notamment les anciens de la réparation navale militaire à Brest...