La ville de Brest a programmé des travaux importants de remise aux normes des réserves où sont conservés les fims (supports argentiques et vidéos). Ces travaux nécessaires sont une très bonne nouvelle, mais cela va impliquer le déménagement temporaire des collections films qui commencera dès le mois de septembre.
A partir de juillet 2025 jusqu’à juin 2026, il ne sera pas possible d’accueillir de nouveaux dépôts de films. En revanche, nous restons à votre disposition pour organiser avec vous votre dépôt en amont de la fin des travaux : vous pouvez d’ores et déjà compléter ce formulaire.
L’antenne de Loire-Atlantique poursuivra la collecte des films du territoire de Loire-Atlantique en partenariat avec les Archives départementales.
Entrez votre identifiant et votre mot de passe dans le formulaire ci-dessous
Un documentaire de Mohamed Latrèche (2023, 58 min), produit par Vivement Lundi !
Hormis quelques cinéphiles vénérant sa mémoire, le nom de Mohamed Zinet ne dit plus rien à personne… ou presque. Pourtant, ce visage doux et cette moustache nous semblent familiers. Rappelez-vous : l'ouvrier algérien qui tue Jean Carmet à coups de fusil à la fin de « Dupont Lajoie » d'Yves Boisset. Dans les années 1970, il est « l’arabe du cinéma français », à une époque où il ne pouvait incarner que cela. Mais en Algérie, Mohamed Zinet est un tout autre personnage... Il est l’auteur d’un film culte, une balade déjantée dans Alger, habitée par la joie de vivre et les traumatismes de la guerre d’indépendance : « Tahya Ya Didou ». Dans les pas de son ainé, dans les ruelles de la Casbah ou sur le port d'Alger, Mohammed Latrèche retrace l'histoire de « Tahya Ya Didou » et de son réalisateur inventif et talentueux.
Mohamed Zinet a tenu le rôle principal dans le film Les ajoncs, de René Vautier (1970, 12min50), dont des extraits sont présents dans le film. Près d’une minute d’extraits d’Algérie en flammes de René Vautier (1958, 25 min) enrichissent également le documentaire d’images des maquis du FLN.