Un documentaire de Mohamed Latrèche (2023, 58 min), produit par Vivement Lundi !
Hormis quelques cinéphiles vénérant sa mémoire, le nom de Mohamed Zinet ne dit plus rien à personne… ou presque. Pourtant, ce visage doux et cette moustache nous semblent familiers. Rappelez-vous : l'ouvrier algérien qui tue Jean Carmet à coups de fusil à la fin de « Dupont Lajoie » d'Yves Boisset. Dans les années 1970, il est « l’arabe du cinéma français », à une époque où il ne pouvait incarner que cela. Mais en Algérie, Mohamed Zinet est un tout autre personnage... Il est l’auteur d’un film culte, une balade déjantée dans Alger, habitée par la joie de vivre et les traumatismes de la guerre d’indépendance : « Tahya Ya Didou ». Dans les pas de son ainé, dans les ruelles de la Casbah ou sur le port d'Alger, Mohammed Latrèche retrace l'histoire de « Tahya Ya Didou » et de son réalisateur inventif et talentueux.
Mohamed Zinet a tenu le rôle principal dans le film Les ajoncs, de René Vautier (1970, 12min50), dont des extraits sont présents dans le film. Près d’une minute d’extraits d’Algérie en flammes de René Vautier (1958, 25 min) enrichissent également le documentaire d’images des maquis du FLN.