Un film réalisé par Philippe Barron (2023,52 min), produit par Les films du Sillage.
À l’automne 1944, lors de la Libération de la Bretagne, l’écrivain Louis Guilloux travaille comme interprète auprès de l’armée américaine. Il est un témoin privilégié d’aspects dramatiques méconnus de la Libération : des viols et des meurtres commis par des Gi’s sur des populations civiles françaises. Il découvre aussi le racisme de la justice militaire américaine.
Cette expérience hante le romancier pendant trente ans. En 1976, il la raconte dans un court roman : « Ok, Joe ! » qui passe inaperçu. Ce film confronte son récit aux souvenirs des ultimes témoins de ces crimes oubliés et de leurs châtiments.
Près de deux minutes 30 secondes d’archives issues des collections de la Cinémathèque de Bretagne permettant une plongée dans la France des années 40. Près de 50 secondes viennent du film Rotary à Belle-Ile( Paul Lindu, 1949 à 53), et de la reconstitution de scènes de saloon qu’on y retrouve.