Témoignage de Madame Drapier-Cadec, née en 1895 à Irvillac.

Elle évoque le quotidien des Brestois pendant la Seconde Guerre mondiale, notamment, les difficultés à s'approvisionner en nourriture, les abris, les corps non identifiés, les prostituées, l'arrivée des Allemands, son métier d'institutrice, la destruction de la ville, le départ vers St Renan, les cartes d’alimentation, la corvée de bois pour chauffer la maison, la rue de Siam avant la reconstruction, les bombardements, le séjour chez sa fille à Nîmes, les maisons hospitalières, l’abri Sadi Carnot (sa nièce y est décédée pendant la catastrophe), l’identification des corps des victimes de l’abris Sadi Carnot (la découverte de la bague de sa jeune nièce offerte par un soldat américain), les prostituées, les nouvelles par les ouvriers de l’arsenal parfois contradictoires, l’attente de la libération, les œuvres sociales et de secours, l’arrivée des premiers allemands à Brest, sa première rencontre avec des soldats allemands, et avec les Todts en tant qu’institutrice, son voyage dans le midi à Nîmes, Recouvrance, les victimes de guerre, sa crainte d’une nouvelle guerre.

Témoignage d’une ancienne commerçante tenant un magasin d’alimentation près de l’église Saint-Martin pendant l’occupation.

Elle évoque.

Les bombardements, l’abri près de l’église, la réouverture du magasin après l’alerte, l’abri donnant sur la rue de Siam, la vie dans l’abri, la peur présente et accentuée par l’arrivée des allemands à Brest, la vente de marchandise qu’elle vendait plus chère aux allemands, évacuation de Brest vers Saint-Renan la veille de la reddition (coupure).