Film réalisé par Paul-Emile Victor tourné entre septembre et octobre 1944 alors qu'il était engagé dans l'US Navy. Le film est tourné à bord du "Lone Wolf", bateau de la Navy sur lequel PEV naviguait, entre Seattle et Dutch Harbour. Ce film a été tourné avant la création des Expéditions Polaires Françaises.

Entretien du bateau en cale. Des pots de peinture sont disposés sur le pont.
Un homme défait des poutres d'amarrage. Reflets de l'eau.
Départ du bateau USAAF -TP.92. Images de navigation près de côtes boisées et montagneuses. Entretien du linge des passagers. Vieil homme sort d'une cabine.
3 hommes casse la croûte sur le pont.
Mer d'huile sur fond de forêt brumeuse.
Gros plan de l'un des marins. Et toujours le linge blanc qui sèche et 2 hommes faisant de la couture et les réparations d'usages.
Longues séquences de navigation le long de ce qui semble être une baie ou un fleuve. Toujours des réparations et scène de rigolade sur le pont.
Un oiseau en cage.
Arrivée dans un port d'une petite ville à pied de montagne. Les hommes pêchent à la ligne sur le pont du bateau, l'un deux fait une belle prise.
Pied à terre et images de glaciers, de rivières et de montagnes.
De nouveaux des images de navigation, avec des images de dauphins nageant à l'avant de la coque.
La vie à bord avec le nettoyage du pont, des hommes se rasent, un autre fait la sieste.
Un groupe d'oiseaux vole autour du bateau, un homme leur jette de la nourriture.
Mer calme à très agité le long des côtes.
Rembobinage d'un bout par 2 hommes.
Le bateau entre dans un port, les hommes déchargent du matériel en cale.
Puis dans un montage très rapide, un homme sort d'une cabine "déguisé" en femme, avec une fausse poitrine et une "robe". Il mime la féminité et plusieurs hommes se jetent sur lui en lui agrippant sa poitrine artificielle.
Nouveau départ de l'USAAF.
On passe ensuite à des images aériennes au dessus de chaînes de montagnes enneigées de l'Alaska, des montagnes à perte de vue.
Ce qui semble être une escorte de la Navy américaine, plusieurs petits bateaux de guerre avance en colonne, les hommes à bord y sont torse nu.
Enfin nous ne sommes plus en mer, mais dans une sorte de bayou ou de bras de fleuve où des bateaux militaires sont regroupés.