Sur une grève rocheuse, une jeune femme présente ses invités venus parler de la crise des cours du vin: un producteur, un courtier et un consommateur aussi boulanger. Débat entre les trois sur qui subit le plus les hausses. Evocation de la notion de valeur ajoutée. On suit un homme en veste en cuir se balader dans la rue parmi les passants et des bretonnes portant la coiffe. On le voit entrer dans une supérette. Plans de l'intérieur de la supérette et des rayonnages pleins d'articles. L'homme passe en caisse avec une bouteille de vin et un plat en conserve. Au moment de passer en caisse, le propriétaire lui demande de l'argent en plus pour la TVA, au nom du fisc, s'en suit un dialogue d'incompréhension. On retrouve l'homme dans sa cuisine, en train de finir de manger. Il commence alors à écrire une lettre au ministre des finances à propos de la TVA trop élevée selon lui. Il propose de supprimer tout ce qui est inutile: publicité, emballage, transport, coûts de distribution, stockage, intermédiaires. Le propos est illustré par une conserve de choucroute qui se fait retirer son étiquette puis couper en deux. S'en suit une scène de rêverie du personnage en train de "cueillir" les différents ingrédients de sa choucroute dans la nature. Plan de l'homme se baladant heureux dans la rue avec sa choucroute "cueillie" plus tôt. Il fait un pied de nez à la choucrouterie de sa commune. Le propriétaire de la supérette vient alors à sa rencontre et lui reproche de mettre en danger son travail à cause de sa cueillette de choucroute. Plan de l'homme dans sa cuisine en train de réfléchir au problème. Il finit par se dire que tout le monde devrait payer la TVA, mais pense que ça ne marchera pas. De dépit, il tente de remettre la choucroute dans la conserve découpée, et d'en remettre l'étiquette. La voix off rappelle que nous sommes des consommateurs.