De l’aube au crépuscule, coule « La belle journée » de Christian Prigent.
Le texte du film – lu par l’écrivain – est constitué de quatre extraits de ses livres les plus autobiographiques : « Commencement », « Une phrase pour ma mère », « Grand–mère quéquette » et « Demain je meurs ».

Tourné sur les lieux évoqués par ces livres, le film est une invitation à une rencontre avec la langue et l’univers de Christian Prigent.

Christian Prigent est écrivain, un écrivain majeur de la littérature contemporaine, un auteur de romans, d’essais sur la littérature et la peinture, de poésies, édité d’abord par Christian Bourgeois, puis par P.O.L.
Sa vie, son enfance, sa famille, ses souvenirs constituent la tourbe de son œuvre, c’est le combustible qu’il brûle – et qui le brûle – et qu’il transforme et
transcende chaque jour par l’écrit. Sa langue travaille l’excès, la dépense, la
transgression. Et puis, et ce n’est pas rien, Christian Prigent est un auteur rigolo.
« Ne me faites pas dire ce que je n’écris pas. »
A partir de là, pas si facile de lui tirer le portrait. C’est tout l’enjeu de cette belle journée que Ginette Lavigne nous propose de partager…