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Bloe Steen [28908]

2007 précisément | Tom ALESCH

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    • Genre
    • Documentaire
    • Durée
    • 01:21:00
    • Coloration
    • NB et Couleur
    • Format durée
    • LM - Long métrage
    • Son
    • Sonore
Moins connue que celle de l’acier, l’industrie de l’ardoise fut pourtant la deuxième industrie du Grand-Duché pendant longtemps. Retour sur l'histoire passionnante de l’ardoisière de Martelange, longue de plus de deux siècles….
Deux équipes de football s’affrontent sur un terrain. L’une d’entre elles se nomme « FC Les Ardoisiers ». Les joueurs sont bien incapables de donner une explication sur l’origine de cette appellation. D’ailleurs, beaucoup des habitants du Grand-Duché ont oublié ce que fût l’industrie de l’ardoise dans le pays.
Près de la frontière belge, au cœur de la campagne, des vieilles bâtisses abandonnées témoignent d’une activité passée. Des témoins se souviennent en parcourant les sites, tandis que des images d’archives laissent voir des mineurs descendre dans les galeries avec leurs lampes à carbure. Mais il est fait mention bien avant du site, dans les années 1790, date à laquelle la première ardoisière fut créée. La sédimentation et leur compression, due aux mouvements des plaques tectoniques, permirent la formation des roches, dont l’ardoise.
Au milieu du 19ème siècle, la famille ROTHER, originaire de Francfort, s’est installée dans la région de Martelange. En rachetant petit à petit toutes les ardoisières familiales environnantes et en créant des installations sur le site, les ROTHER ont fait de l’ardoise la seconde industrie luxembourgeoise après l’acier.
D’anciens mineurs et tailleurs témoignent à la fois de l’autorité et des pratiques de Monsieur ROTHER et d’un quotidien rude, soumis à l’humidité, la cadence, la fatigue et la poussière. Dans les différentes « chambres » de la carrière Johanna notamment, il fallait extraire d’énormes blocs d’ardoise entiers, pour les remonter au jour. Là, on octroyait à chaque tailleur un lot. Selon la qualité de la pierre, friable, ces ouvriers avaient plus ou moins de rendement, et donc plus ou moins de salaire. Les monticules de déchets d’ardoise sont à présent recouverts de végétation et la silicose a emporté bon nombre d’ouvriers.
Christine ROTHER aura été la dernière de la famille à diriger l’industrie ardoisière. La concurrence à moindre coût et de meilleure qualité, ainsi que l’utilisation de l’Eternit achevèrent une histoire débutée il y a près de 200 ans.
Aujourd’hui, l’association Frënn vun der Lee - Les Amis de l'Ardoise, tente de faire revivre le site et son patrimoine.

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