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Boris Vian, la vie jazz [21756]

2009 précisément | Philippe KOHLY

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Film professionnel

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    • Genre
    • Documentaire
    • Durée
    • 01:05:00
    • Coloration
    • NB et Couleur
    • Format durée
    • MM - Moyen métrage
    • Son
    • Sonore
Dans ce documentaire consacré à Boris Vian, décédé à l'âge de 39 ans, Philippe Kohly déroule les multiples fils d’une existence trop brève et très remplie, qui s’apparente à une course contre la montre.
« L’Écume des jours », la trompette germano-pratine dans la cave du Tabou, « Le déserteur » et « Fais-moi mal », et, peut-être, « J’irai cracher sur vos tombes », polar-brûlot commis par un double américain rageur nommé Vernon Sullivan : même si l’on ne sait pas grand-chose de Boris Vian, décédé à 39 ans, le 23 juin 1959, dans un cinéma des Champs-Élysées, on en connaît généralement cela. Ce film de Philippe Kohly remplit les blancs pour dérouler les multiples fils d’une existence trop brève et très remplie, qui s’apparente à une course contre la montre. « Le temps, le temps, il me cavale au cul comme une charge de uhlans », note dans son journal celui qui, déjà à 33 ans, se sent trop vieux. Car dès l’enfance, où l’on a découvert chez lui une faiblesse cardiaque, qui en fait la proie d’un amour maternel étouffant, il se sait en sursis.
Outre l’urgence, il y a l’irréductible fantaisie et la modestie : entre ses concerts de trompettiste, ses articles et chroniques, ses traductions et ses romans, ses amours, ses enfants, il signera quelques toiles « Bison », en référence à l’anagramme de son nom, « bison ravi ». De son entrée à l’Afnor, médiocrement diplômé de Centrale (officiellement pour définir les normes des formats de bouteille, en réalité pour écrire des romans), jusqu’aux facéties du Collège de pataphysique inspiré par Jarry, en passant par d’innombrables écrits (romans, nouvelles, pièces de théâtre et poèmes, bientôt édités en deux volumes par La Pléiade), plus de 400 chansons et une merveilleuse collection de disques (Jazz pour tous), le film montre aussi combien ce dandy aux multiples talents eut soif de reconnaissance. Elle ne viendra vraiment qu’après sa mort, quand sa rébellion permanente, libertaire et hédoniste, rencontrera toute une génération, celle des années 60.

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