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Ciné-Bretagne 10 {rushes} [25292]

Film professionnel | Bretagne

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    • Genre
    • Documentaire
    • Durée
    • 00:33:39
    • Coloration
    • Couleur
    • Format durée
    • R - Rushes
    • Format original
    • Bétacam SP
    • Son
    • Sonore
Interview de M. Royer, prêtre, aumônier, de l’association de salle familiale de l’ouest et de diffusion cinématographique en mai 1995.
Au début du XXème siècle, le cinéma remplace le théâtre. Les objectifs des salles sont :
- de réunir la famille
- de financer l’exploitation
- de prendre en compte le pouvoir que pouvait avoir l’image sur la population.

Les salles de l’évêché sont devenues associatives. Les exploitants ne savaient pas que programmer d’où la création d’une association de programmation à Rennes par M. Bourgouin (opérateur à Tiniac) et Mgr Riopelle. Il y a volonté de promouvoir un certain cinéma sur le grand Ouest (Nantes, Rennes, Laval, Saint-Brieuc….). Puis, il y a un désintérêt pour le cinéma en Finistère par exemple. Le cinéma est devenu une activité de loisir. Les lacis reprennent les associations catholiques qui restent sous l’autorité de l’évêché. Il faut souligner le rôle du pharmacien de Vitré M. Tanguy, dans ce redémarrage.
En 1966, M. Royer arrive à son poste. Les cinémas de villes fermaient à Quimper. M. Bourgouin achète le Gradlon à Quimper et le Celtic à Saint-Nazaire ; ces deux cinémas étaient des cinémas de patronage. On crée la SECO (société d’exploitation de cinéma de l’Ouest), puis la CALCO (coopérative de location cinématographique de l’Ouest. Gérée comme une association, elle regroupe l’exploitation, la programmation, la location dans une société unique la SOREDIC (née vers 1966-1968). Cela a permis de développer dans tout l’Ouest. On compte alors 300 salles dans l’Ouest. En 1958, on fait 6 millions d’entrée, alors qu’en 1974, le nombre n’est plus que de 3 millions d’entrée. Il y a développement des salles urbaines en ville par la SOREDIC, pour pallier l’effondrement des salles rurales. La Soredic travaille alors sur la programmation et l’animation, on crée un congrès annuel ayant à chaque fois un thème précis (à Guéméné-Penfao, le thème de la Hongrie, à Rostrenen, le thème de La Chine, …). Philippe Paumel en est le président. Il y a passage du film moralisateur vers un cinéma cinéphilique. La Bretagne apparaît dans les diffusions ; on montre les films de Le Garrec, Vautier.
La notion de cinéma breton a un sens, s’il y a des choses à dire. Le cinéma américain est envahissant avec ses multiplexes.
M. Royer a écrit des scénarios pour la télévision « Au pied de l’archange », d’après Xavier Grall.

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