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Ciné-Bretagne 3 {rushes} [25285]

Film professionnel | Bretagne

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    • Genre
    • Documentaire
    • Durée
    • 00:57:00
    • Coloration
    • Couleur
    • Format durée
    • R - Rushes
    • Son
    • Sonore
Interview de Roger Moride, le 18 mars 1995 dans une salle de cinéma.
Roger Moride (né le 16 octobre 1922 à Concarneau) ancien élève de l’ETPC (école nationale de photographie et de cinéma), sort de l’IDHEC (Institut des hautes études cinématographiques) au printemps 1946.
En 1947, il devient 2ème assistant cameraman sur le tournage du film « Pas si bête » d’André Berthomieu, avec Bourvil, sous la direction de Marcel Franchi (chef opérateur. C’est un film produit en studio à. Paris. Par la suite, il filme des courts métrages en Scandinavie.

En 1947, il travaille avec Jacques Tati sur le film « Jour de fête » en tant que 2ème assistant opérateur. Tati voulait travailler en pellicule couleur ; Thomson venait de mettre d’inventer une nouvelle pellicule couleur avec objectif spécial de 40mm. Une copie en noir et blanc (dite de sûreté) avait été réalisée pendant le tournage. Puis Thomson abandonne le projet de la commercialisée ; la copie en couleur du film « Jour de fête » est rangé et l’on diffuse le film en noir et blanc. La copie couleur a été retrouvée dans les caves de Sophie Tatischeff.

En 1947, Roger Moride, originaire de Concarneau est contacté par Richard Chenay pour réaliser « Les gars de Concarneau » ; trois personnes embarquent sur un thonier dont Chenay et Moride (1er assistant cameraman.) Ce film est un documentaire sur la vie quotidienne sur un bateau à voile de 21 mètres de long, pouvant ramener 1200 à 2000 thons par campagne de pêche (le thon est stocké dans la glace).
La campagne de pêche dure de juin en octobre. Ces thoniers sont la dernière génération de bateaux, dirigés par des navigateurs au savoir-faire ancestral, n’utilisant pas la radio. En 1948, le navire a sombré avec son équipage et ce type de bateau a été désarmé.


Roger Moride parle du film « Les Gars de Concarneau », des derniers thoniers à voile, de la vie quotidienne à bord. Il n’utilisait pas de caméra sur pied mais une caméra tchèque louée chez Chevreau à Paris.
Roger Moride parle technique ; caméra allemande Arriflex avec son miroir à 45°.
A Quimper, il rencontre à la Chambre de Commerce le député maire Halléguen ; Moride lui indique qu’il n’y a pas grand chose de tourné en Bretagne pour la mettre en valeur. De cette rencontre, nait en 1953, un projet de film sur le Finistère « Penn ar Bed » ; le film est conçu dans un but touristique. Roger Moride filme la grande Troménie de Locronan en 1953, les pêcheurs de goémons, l’histoire des saints bretons. « Penn ar Bed » a été produit par Jacqueline Jacoupi. Roger Moride rencontre Perig Caouissin qui tourne « Le mystère du Folgoat ». Les frères Caouissin lui apparaissent comme les pionniers du cinéma breton de culture populaire.
Roger Moride parle d’Epstein qui a évité le côté folkloriste, et du film « Bécassine » qui l’a choqué.
Pour créer en Bretagne, un cinéma régional, il faut selon lui créer des centres culturels où il y ait des activités audiovisuelles.
Roger Moride parle du cinéma de Pagnol, des cinéastes finlandais.
Roger Moride travaillait en free lance jusqu’à ce qu’on lui propose au Canada un poste à la télévision francophone, pour former des assistants.

Roger Moride évoque les problèmes techniques ; pas de son synchrone, enregistreuse (son d’ambiance)… La scène de la lecture de la vie des saints du film « Penn ar Bed » a d’abord été filmé puis le son enregistré sur une bande. R. Moride effectue des travaux au Brésil (vie populaire à Baya). A la fin de 1963, la caméra éclair apporte une amélioration technique importante ; les courts métrages se développent. Il parle de l’arrivée des zooms (optique Berthiot qui travaillait pour la Marine et l’Armée, mais c’est Angenieu qui commercialise le zoom inventé par Berthiot).

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