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Ciné-Bretagne 6 {rushes} [25288]

Film professionnel | Bretagne

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    • Genre
    • Documentaire
    • Durée
    • 01:39:00
    • Coloration
    • Couleur
    • Format durée
    • R - Rushes
    • Son
    • Sonore
Interview de Marie Hélia (née le 3 juillet 1960 à Marseille) dans le port de commerce à Brest, quai Malbert, le 1er mai 1995.
Marie Hélia entame une réflexion sur la relation entre la Bretagne et le cinéma. Pour elle, le problème réside dans le fait d’écrire une histoire qui intéresse. Elle a vécu à Paris, et s’intéresse aux ports, et conçoit des histoires qui se passent en Bretagne maritime.
La Bretagne n’est pas un état, alors pourquoi parler d’un cinéma breton, ce n’est pas un cinéma régional, mais un cinéma pour tout le monde. Le film « Remorques », tourné à Brest intéresse les Brestois et d’autres téléspectateurs que les Bretons.
Marie Hélia parle de l’évolution du cinéma en Bretagne :
- tendance Caouissin, qui conçoit un cinéma nationaliste ; c’est la première fois que des bretons prennent en charge leur image mais de façon rétrograde selon elle
- tendance cinéma militant ; Vautier, Le Garrec, Le Tacon….
- Nouvelle vague ; faire du cinéma comme à Paris, ce qui apporte un cinéma qui adopte une bonne technique.

La Bretagne a une tradition orale, et le cinéma lui semble être dans cette tradition.
Auteur du film « L’usine rouge » (1989, 16mm, 26 minutes), Marie Hélia montre une Bretagne vue par les femmes, parle du monde de la pêche (mais sans sa dimension dramatique. Dans le documentaire, les gens disent ce que le réalisateur a envie qu’ils disent ; son approche est différente, c’est de laisser les personnes parler. Marie Hélia aime le cinéma irlandais. Le cinéma est menacé par les studios américains. Il faut selon elle faire un cinéma du réel.

Balises du quai Malbert.

Interview d’Olivier Bourbeillon dans la cale de radoub du port de commerce de Brest, le 1er mai 1995.
Faire du cinéma en Bretagne différent de celui de Paris. Le breton est voyageur. Né à Dinan en 1957, il réalise en 1983 « La fiancée. On peut faire des films de quelque part et intéresser tout le monde. La notion de cinéma régional ne veut rien dire, il faut qu’il soit bon.

Interview d’Olivier Bourbeillon à Brest, au port de commerce dans la forme de radoub, le 1er mai 1995
.
Olivier Bourbeillon parle de Brest, ville reconstruite, jugée difficile à aborder mais où on s’y sent bien (comme Paul Bloas) ; Brest est une ville de départ, chaleureuse malgré le béton, une ville française en Bretagne.
Olivier Bourbeillon parle d’Epstein (polonais), de Grémillon (normand), de Chabrol (creusois) qui bien qu’il soit étranger ont traduit un aspect de la Bretagne.
Il parle de l’évolution du cinéma breton :
- Le cinéma à la Caouissin, des années 50, avec ses binious et ses calvaires, image qui énerve Olivier Bourbeillon, qui aime la culture celte.
- Le cinéma militant ; les Le Garrec, Vautier….
- La génération fiction, travail sur la mémoire.

Il trouve que la Bretagne est une terre à histoire et qu’il faut mettre cela en image. Ses personnages sont dans la réalité (sauf pour le film « La fiancée »)

Vues sur le port de commerce de Brest, sur le quai Malbert, vue sur le cours d’Ajot, La Recouvrance à quai.

Interview d’André Colleu, directeur de la Cinémathèque de Bretagne, le 1er mai 1995 ; il explique ce qu’est la Cinémathèque de Bretagne. A l’origine, c’est une initiative privée et non des pouvoirs publics. La reconnaissance de l’association s’est fait peu à peu. Les films de cinéastes amateurs constituent le plus gros des collections. Les films sont diffusés.
En Bretagne, il y a une vie ethnologique importante, c’est un pays de tradition, où les costumes variés permettent de montrer l’appartenance à une communauté. Mais au XXème siècle, la Bretagne s’est uniformisée comme l’Europe.
La Bretagne, c’est d’abord la mer, le milieu maritime ; 300 cinéastes y ont travaillés.
La Cinémathèque de Bretagne s’intéresse aussi au matériel, aux films d’entreprise, d’amateurs, aux professionnels, qu’il faut sauver de manière technique et juridique.
Il est important d’avoir des renseignements sur les films auprès des cinéastes.

Les missions de la Cinémathèque sont :
- inventorier de la façon la plus précise les films de manière informatique
- de rassembler de la documentation papier, des photographies de films, des affiches, du matériel
- de conserver les films

La première génération de cinéastes amateurs est entrain de disparaître ; les descendants n’ont plus le matériel pour visionner et les déposent à la cinémathèque, où ils reçoivent une cassette gratuite.

La cinémathèque reçoit plusieurs formats ; 9,5mm (Pathé_Baby), 8mm, 16mm(surtout à partir des années 1945_1950), le 35mm pour des cinéastes fortunés.
La cinémathèque a en dépôt 200 appareils.

La Cinémathèque de Bretagne est la mémoire cinéphilique et ethnographique d’une région.
Elle diffuse des images, fournit des images pour des films et des salles de cinéma.
André Colleu parle du livre « Bretagne et cinéma » et des films de fiction tournés en Bretagne. Avant 1914, la moitié de la production mondiale était tournée en France ; la Bretagne était une terre de prédilection. Les thèmes abordés sont toujours les mêmes ; le goemonier, les pauvres, la Bretonne qui attend son mari de marin sur un rocher près d’une croix. C’est souvent une vision stéréotypée, éloignée de la vie des gens.
Des films en breton ont été tournés, mais il faut un public qui ait une culture bretonne et non française.
Les Caouissin ont été les premier à faire un cinéma breton, avec une recherche sur l’identité bretonne.
André Colleu parle de « Remorques », film venant de Paris, mais identifier à une ville, exprime le symbole d’une ville, du courage des marins ; Même si certaines scènes sont réalisées à Paris, les Brestois se sont appropriés les images.
André Colleu parle de « Une noce en Bretagne » filmée à Landevant et de la manière dont on a retrouvé les noms des personnes.
La Cinémathèque s’est d’abord installée à Plérin à la Bibliothèque départementale de prêt, puis en 1995, devant la multiplication des dépôts, elle s’installe à Brest Boulevard Gambetta. Lors de l’interview, elle n’a pas encore déménagé pour la rotonde du Quartz à Brest (où il y aura un box de visionnage. Les films amateurs relèvent de la mémoire affective..
La Cinémathèque de Bretagne restaure les films.

Images de la route touristique entre Kersaint et Argenton, chapelle de Saint Samson, goemonier « Beg Hir » (BR 442708) rammassant du goémon avec son scoubidou.

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