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Cinéconcert Rigolo Rigolpas Port de Douelan - Finistère [36494]

Film amateur | Bretagne

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    • Genre
    • Documentaire
    • Durée
    • 01:09:10
    • Coloration
    • NB et Couleur
    • Format durée
    • LM - Long métrage
    • Format original
    • Fichier numérique
    • Son
    • Muet et sonore
Fin du 19ième, début du 20ième siècle, Doëlan est un port de pêche très actif, le 6ième du Finistère, rivalisant avec des ports de taille plus importante. Il est l’un des plus sûrs de la côte sud-finistérienne. Cinq cents pêcheurs le fréquentent. On y vient de Douarnenez, Penmarc’h, Concarneau, Groix. Trois cents barques apportent cinquante tonnes de poissons chaque année. Six usines de conserverie emploient de nombreux habitants, les villages se développent.

Deux frères, François et Pierre Tanguy, sont marins-pêcheurs à Doëlan. Lorsqu’éclate le 1ier conflit mondial, ils sont appelés à rejoindre l’Armée de Mer. François, embarqué sur le « Singe », participe à l’Expédition de Salonique, Pierre est fusilier-marin sur le « Provence ». La guerre finie, ils reprennent leur activité de pêche.

En 1922, les deux frères Tanguy sont patrons mais ne sont pas propriétaires des bateaux qu’ils commandent. Ils décident de faire construire à Lesconil en pays bigouden, leur propre bateau, des misainiers de neuf mètres destinés à la pêche à la sardine et au maquereau. Deux bateaux identiques, deux bateaux frères jusque dans le nom : « Esclave des Riches » et « Esclave de Cayenne ». Mais les noms jugés trop provocateurs, sont refusés par les Affaires Maritimes. Aussi, le bateau de François s’appellera « Rigolo », celui de Pierre, « Rigolpas ».
Ils pêchent le long des côtes du Finistère-Sud, devant Groix, Belle-Île, en Baie de Quiberon. Même si ces misainiers sont dotés d’un moteur à la fin des années 20, ils naviguent principalement à la voile. Durant la seconde guerre mondiale,
l’activité se poursuit avec les contraintes de l’occupation. A l’issue de la guerre, le « Rigolo » est vendu et continue la pêche dans le Morbihan.

Dans les années 50, les deux navires arrêtent leur carrière professionnelle. Le « Rigolpas » rejoint son dernier mouillage, le cimetière des bateaux au fond du port de Doëlan. Le « Rigolo » quant à lui, est modifié pour pratiquer une navigation de plaisance. Trente ans plus tard, sa coque fatiguée, il rejoint le port-musée de Douarnenez. Une association voit le jour afin de lancer en 1992, la construction d’un bateau identique au « Rigolo » d’origine.

Aujourd’hui, le nouveau « Rigolo », participe à garder vivante, la mémoire de ces misainiers de l’entre-deux-guerres.

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