1810W150 ; Saint Père en Retz 10; 4.10.2004, interviews et prise de vues dans le Conservatoire des Vieux Métiers, Claude Hereau mécanicien, Marine, réparation des vielles voitures, vie quotidienne. Durée 19’45’’. DVDCAM. 604VM0187

Du début à 00.19.45.08 ; Au conservatoire des Vieux métiers, Claude Héreau, mécanicien à la retraite (n’a pas travaillé à Saint Père) ; il a été marin au long cours, a travaillé dans une filiale des Chantiers de l’Atlantique. Il a été chef mécanicien sur des paquebots et des cargos pendant 17 ans. Il aide à la réfection de voiturettes pour une association. Dans la Marine Marchande, il a été chef mécanicien ; « on allait dans des endroits où il y avait peu de ressources, il fallait que le bateau ait tout à bord, qu’il soit autonome ». Les voyages duraient 4 à 6 mois. L’équipage était attitré. Sur le bateau, une 20 aine de personnes travaillaient avec le chef mécanicien. Il n’y avait pas d’automatisme. Il a voyagé sur la Côte d’ Afrique, à Madagascar, dans le Golfe Persique. Les escales étaient plus longues mais il n’y avait pas de sorties pour le personnel car il y avait beaucoup de travail. Ensuite, il a travaillé dans un bureau d’études à Paris (Saint Denis) pour des moteurs Diesel. Il y a des différences de mécaniques en automobile et bateau (pas de pistons). Les voitures qu’il répare servent pour des gymkanas et des compétitions (manifestations à Pont saint Martin, Bourgneuf). Ces voitures sont rénovées tous les lundi au Conservatoire.
Pendant la guerre, il n’y avait pas de tracteur et on a repris le vieux matériel. Il y une différence de mentalités entre les marins et les agriculteurs. Sur le bateau, il fallait que le bateau marche, on travaillait 10 à 12 heures quand tout allé bien. Il y avait une bonne ambiance. Chacun reste dans sa cabine aujourd’hui. Lui n’a pas la main verte.