1810W131 ; Touvois 29 ; 2.12.2004, interview des élèves de l’école publique, enseignant Patrick Trellu, Yves et Odile Lorteau, Fernand Bessonet. La vie des écoliers, prises de vues de cahiers et de livres. Durée 39’11’’. .DVDCAM. 604VM0168

De 00.00.00.00 à 00.17.39.14, Interview d’Yves et d’Odile Lorteau, Fernand Bessonnet (suite).

A l’école, il n’y avait pas grand-chose. L’instituteur de Fernand Bessonet avait un poste à galène (radio)

On inventait des jeux, corde, marelle, pièces de théâtre, épervier, ronde, chat perché, indiens, on jouait à la guerre (fusils en bois faits par les grands-pères), fronde (pour tuer les oiseaux), poupées à la maison, osselets (vertèbres de moutons (venant de chez le boucher), jeu de dames, jeu de l’oie, billes (sous le préau (pour Fernand Bessonet).
Le ballon était peu autorisé avant la guerre.
Les premières bananes sont arrivées après la guerre.
En hiver, les garçons cassaient du bois.
On avait des vacances en été et à Pâques. On allait à pied à l’école.
Le midi, les élèves mangeaient au bourg s’ils habitaient trop loin et apportaient à manger (l’hiver leur repas était réchauffé).Ils avaient tous des blouses grises ou noires. Les filles avaient un sarrau et au pied des sabots de bois avec des chaussons.
Les sandales étaient portées l’été. Les mères et les grands-mères tricotaient des chaussettes et des pulls.
Fernand Bessonnet n’avait pas le droit de porter de sabots dans la classe, ils se mettaient en chaussette sur un tapis de ronce ou de paille.

Il y avait des chaufferettes.
Le bois pour le poêle était préparé le soir pour le feu. Le poêle était rallumé le matin. On préparait la soupe pour les élèves le midi (les élèves apportaient des légumes. Pendant la guerre, on manquait de charbon.
Il n’y avait pas de rencontre sportive. Les filles ne faisaient du sport qu’à partir de la 6eme et pas de danse.
La kermesse avec des chars décorés et des danses folkloriques avait lieu tous les ans.
Il n’était pas bien de danser avant la guerre pour une jeune fille.

L’instituteur de Fernand Bessonnet avait un jardin dans lesquels l’instituteur faisait des cours leur expliquant les greffes. Sa grand-mère tissait le lin. On élevait des vaches, des veaux, peu de moutons. Le chien gardait le troupeau et le chat tuait les souris. Les animaux devaient être utiles pour être gardés. Les gens n’avaient pas d’argent et peu de choses à acheter sauf à l’épicerie (sucre, huile) le dimanche.
Le vous était le signe du respect.

00.17.39.15 : photographie de classe (Fernand Bessonnet)
00.17.45.12 : couverture de cahier « villes et paysages de France » avec illustration du lion de Belfort.
00.17.52.12 : intérieur de cahier 1934
00.18.02.19 : couverture « comptines rondes et chansons pour les enfants sages », illustrations de Henri Monier, et Pol Ferjac, librairie Grund
00.18.06.00 à 00.18.20.00, intérieur d’un livre de comptines
00.18.24.00 : plumier, encrier.
00.18.37.24 : livre avec alphabet.
00.18.48.01 : couverture « mon premier alphabet », Hachette.
00.18.52.09 : couverture du livre « j’apprends à compter 1, 2,3 », Hachette.
00.19.16.20 : image publicitaire de chocolat Émile Bonzel

Autre collection d’objets et de livres et de photographies appartenant à Marie-Thérèse Nicoleau :
00.19.38.05 : photographie de groupe, famille, femme avec coiffe, vers 1904.
00.20.11.02 : photographie pèlerinage de Fréligné.
00.20.32.24 : photographie de groupe de cornemuse dans la rue venant de Lan bi houé.
00.20.45.21 : photographie bénédiction du monument aux morts vers 1926.
00.21.02.08 : photographie char de kermesse vers 1955, Jeanne d’Arc
00.21.28.00 : photographie, Mission calvaire
00.21.35.05 : photographie de mariage vers 1920-1922.
00.21.51.09 : photographie un homme avec une paire de bœufs.
00.22.00.01 : danse sur route avec violoneux pendant un mariage en 1896 (on ne dansait que pendant les mariages, car aller au bal était très mal vu)
00.22.37.19 : photographie de mariage, femmes en coiffe, 1896.
00.22.47.10 : photographie Touvois, souvenir de la Mission janvier 1949
00.22.51.21 : photographie de la Mission du 26 décembre 1937 à Touvois.
00.22.57.04 : photographie devant un car Ringeard., curé.
00.23.08.17 : photographie char avec carré d’as et enfants déguisés.
00.23.11.19 : photographie char avec enfants.
00.23.16.11 : photographie, char tiré par un cheval.
00.23.21.19 : photographie de char tiré par un tracteur avec un gâteau.
00.23.25.13 : photographie char, La Remouillière.
00.23.31.15 : photographie char, La Remouillière.
00.23.36.13 : photographie, homme sur vélocipède.
00.23.46.07 : photographie, homme déguisé en femme (Joseph Peignon venant de Nantes).
00.23.52.19 : photographie fiacre avec un cheval.
00.23.53.21 : photographie, char La Forêt tiré par deux beoufs.
00.23.59.17 : photographie avec char avec un gros vase japonais Satsuma
00.24.04.01 : photographie, dans une camionnette ouverte des enfants avec accordéon, années 60.


A partir de 24.09.06.00, interview de Marie-Thérèse Nicoleau, née à Touvois.

La kermesse se préparait à l’avance. Chaque village choisissait u thème. Pendant l’été et l’hiver on fabriquait des fleurs en papier pour 12 ou 13 chars.
Les chars sont abandonnés pendant la guerre.
Il n’y avait pas de bals sauf au Paradis à Legé, un autre à Falleran lors du pèlerinage de Fréligné. Mais le curé était très en colère quand les jeunes filles y allaient. Les jeunes filles faisaient parties de la chorale. Il n’y avait de bals que pendant les mariages. Et à al saint Jean dans les villages (elle allée au bal à La Rivière au carrefour des 4 routes). A la Saint Jean il y avait un mât (avec une couronne au sommet) sur lequel on mettait des fagots.
On dansait la java, le tango, la maraichine avec un accordéoniste.
Chanson : « auprès de ma blonde », « de 00.28.58.00 à 00.29.40.00 « La rue de Notre amour tout au fond d’un vieux faubourg ».
Son père chantait « Le petit ballon rouge », « Le chant du Guardian ».
Pendant les mariages, il y avait des chants pour le cortège, « La Madelon ».
Thérèse Nicoleau chante de 00.34.38.00 à 00.39.12.16.