Lina oublie ses racines et choisit la solitude d'une maison perdue aux fins fonds d'un paysage oublié en Bretagne. Là, elle découvre les traces d'une autre femme et dérive à travers son image, jusqu'au bout de la jetée d'un port, isolée au bout du monde, où elle tentera d'apercevoir New York... un film intimiste et dépouillé ou dominent les blancs (pâleur de la lumière, blancheur des murs...). La caméra subjective renforce l'impression de flou : qui est Lina ? qui est Jeanne ?. Cette dérive d'une femme à travers l'image d'une autre exerce une fascination que les dernières séquences rompent. (ARIA-FIDA)