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Libération de Brest, quatre années sous les bombes (La) [43637]

Film amateur | Bretagne

Ce film est un montage d'archives issues d'un corpus analysé et travaillé par les étudiants Enora Benon, Ludine Berry, Léo-Pol Sellin et Anaïs Sequin dans le cadre d'un projet tutoré pour le Master Patrimoine et musée de l'Université de Bretagne occidentale. Il est enrichi du dossier pédagogique Visages et récits des libérations en Bretagne. 

Les extraits utilisés dans le film sont à titre d’illustration et ne reflètent pas toujours fidèlement les lieux mentionnés. Seul le propos historique est authentique.

Ce film est un montage d'archives issues d'un corpus analysé et travaillé par les étudiants Enora Benon, Ludine Berry, Léo-Pol Sellin et Anaïs Sequin dans le cadre d'un projet tutoré, faisant partie du dossier pédagogique Visages et récits des libérations en Bretagne.
 
À partir du 18 juin 1940, la ville de Brest est occupée par l’armée allemande et devient un lieu stratégique pour la Kriegsmarine qui profite du port profond de la ville pour accueillir ses navires de guerres, dit cuirassés, et à partir de 1941, ses célèbres sous-marins U-Boote à partir.
 
Véritable verrou de l’Atlantique, Brest devient rapidement une cible essentielle pour les Alliés qui entament plusieurs campagnes de bombardements entre juin 1940 et août 1944.
 
Les bombardements de la base sous-marine de Brest
 
Construite entre 1941 et 1942, la base sous-marine de Brest est l'une des plus grandes bases de sous-marins du Mur de l'Atlantique. Conçue pour abriter les redoutables U-Boote, elle est constituée d'un immense bunker en béton armé de plusieurs mètres d'épaisseur, capable de résister aux bombes classiques. 
 
Les Alliés mènent plusieurs attaques pour neutraliser cette base, mais leur impact est limité en raison de la solidité de la structure. Des bombes de type Tallboy, pesant environ 6 tonnes et atteignant la vitesse du son durant leur chute sont déversées sur la ville en août 1944.

Leur déflagration s’accompagne d’un violent effet sismique. Vingt-sept de ces bombes tombent sur Brest réduisant la ville intra-muros à un niveau de destruction à hauteur de 75 %. Le toit de la base sous-marine est percé d’une ouverture de plus de 10 mètres de diamètre.
Après la guerre, cette base est intégrée à la Marine nationale française.
 
Les cuirassés allemands à Brest
 
Entre 1940 et 1942, Brest sert de port d'attache à plusieurs grands navires de guerre allemands, notamment les cuirassés Scharnhorst, Gneisenau et le croiseur lourd Prinz Eugen. Ces navires, impliqués dans la guerre du commerce contre les convois alliés dans l'Atlantique, attirent l'attention des forces britanniques.
 
Plusieurs opérations sont entreprises contre ces navires. Mais le manque de précisions des bombardements ne permet pas la destruction des cuirassés et du croiseur. Néanmoins, en mars 1941, le Gneisenau est gravement endommagé par une attaque aérienne britannique. Au mois de juillet de cette même année, le Scharnhorst est également touché par un bombardement allié, le forçant à rester en réparation.
 
Ces dégâts infligés obligent Hitler à engager au mois de février 1942 l’opération Cerberus qui vise à replier les trois bâtiments en mer du Nord. Les navires traversent la Manche sous couverture aérienne de la Luftwaffe.
 
Le départ des cuirassés de la rade de Brest, le 11 février 1942, instaure une période d’accalmie dans les bombardements alliés. Cependant, la ville reste une base essentielle pour les U-Boote et d'autres navires plus petits, maintenant son importance stratégique jusqu'à sa libération. Les pilonnages aériens britanniques et américains reprendront à partir du 7 novembre 1942.
 
Conséquences et bilans
Les bombardements alliés causent d'énormes dégâts à la ville. Brest intra-muros est rasée à 75 % lors des combats de 1944, notamment son centre historique et son port. Le 18 septembre 1944, après un siège acharné, le général allemand Ramcke signe l’acte de reddition. La ville est enfin libérée.
 
La reconstruction de Brest
Après la guerre, Brest fait face à un immense chantier de reconstruction. L'ampleur des destructions oblige les autorités à repenser entièrement l'urbanisme de la ville. Les populations sont relogées dans des baraques à partir de 1946. Il s’agit d’habitations provisoires au confort relatif. Les Américains apportent également leur concours dans les efforts de réhabilitation de la ville, grâce à des moyens mécaniques tels que des bulldozers, des grues ou encore des tracteurs à chenilles. 
  • 1945-1950 : Déblaiement des ruines et planification du nouveau Brest. La priorité est donnée à la reconstruction du port et des infrastructures stratégiques.
  • 1951-1961 : La ville est rebâtie selon un plan moderne avec de larges avenues et des bâtiments en béton, sous la direction de l'architecte Jean-Baptiste Mathon.
  • 1960-1980 : Finalisation des infrastructures publiques, développement de nouveaux quartiers et modernisation du port militaire. La reconstruction de Brest, bien que fonctionnelle et rapide, est parfois critiquée pour son manque de charme comparé à l'ancienne ville. Cependant, Brest devient un symbole de résilience et d'adaptation, marquant son renouveau en tant que grande ville portuaire et militaire. Aujourd'hui, des efforts sont faits pour préserver la mémoire de cette période, notamment à travers ses musées et des sites historiques comme la base sous-marine ou encore l’abri Sadi-Carnot.


     


 


 


 


 


 

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