Le 5 août 1944, la libération de Quimper.
Le 9 août 1944, les FFI victorieux.
Le 13 août 1944, Jean Marin vous parle...
A l'hôtel de l'Epée.
Le 7 octobre 1944, défilé des FFI, Notre Dame de Boulogne.
Le 11 novembre 1944, défilé au mur des fusillés.
Le 27 juillet 1945, le Général de Gaulle est à Quimper.
La statue Notre Dame de Boulogne passe dans le Diocèse de Quimper suscitant un afflux de pèlerins.

Ext. Jour. Présence et actions des résistant dans la région de Quimper.

Un homme monte sur une échelle et parvient au niveau de câbles électriques, en contrebas, un homme tient l’échelle (pano. vertical).
Dans une rue, deux gendarmes escortent un prévenu, il a les mains derrière la tête (PE) (Plongée).
Deux hommes posent une affiche sur un mur sous le regard de deux enfants et deux adolescents (PE) (Plongée).
Un rassemblement devant le panneau d'affichage de la Mairie. Devant l'entrée du bâtiment, présence et afflux de combattants de la résistance.
Un homme qui fume et une infirmière en tenue militaire regarde vers la caméra en souriant. Des hommes avec le brassard de la résistance, d'autres en tenue militaire entrent dans le bâtiment et en sortent, une jeune femme avec le brassard de la croix rouge discute avec un homme, deux hommes discutant, l'un est armé (de dos), le second porte le brassard de la croix rouge (panoramique latéral).
Un regroupement de jeunes garçons (sous exposé) et deux jeunes filles qui attendent. Puis, deux hommes vont s'asseoir sur le garde boue des roues avant de chaque côté d'un véhicule. Ils portent tous deux le brassard des Forces Françaises de l'Intérieur. La voiture, ornée d'un drapeau français démarre. Un groupe de très jeunes enfants regarde le véhicule partir.

Ext. Jour. Une route de campagne dans les environs de Quimper.

Un jeune homme armé, aux aguets, au milieu d’une route. Derrière lui, des vestiges des affrontements. Un amas métallique de restes de véhicules entrave et barre la route dans sa largeur.

Ext. Jour. Quimper fête sa libération.

Quimper pavoise.
Trois garçons (environ 5, 7 et 10 ans) sur un pas de porte. Le plus jeune des garçon, tient à bout de bras un drapeau trop grand enroulé autour de son mât. Le plus grand des garçons, au milieu, tient fièrement un drapeau foncé. Des lignes claires sur le drapeau pouvant formés une croix sont perceptibles (probablement les croix du drapeau britannique).
Les deux garçons avancent souriant vers la caméra, puis rejoignent deux hommes discutant sur le côté de la rue. Le plus petit a céder son drapeau à un adulte, désormais déployé, aux couleurs américaines.
Mouvement de caméra. Dans la rue, les bords des fenêtres, en hauteur, sont ornés de petits drapeaux américains, français, anglais (contre-plongée).

La Préfecture de Quimper, suite à l'incendie provoqué le 5 août 1944 par les grenade incendiaires des forces allemandes, puis les quais de l'Odet (PANO gauche droite puis droite gauche vers les quai et l'Odet).

Un attroupement devant la Mairie pavoisée de drapeaux français, le mur de la cathédrale (PANO).

Rue René Madec, en provenance des quais de l'Odet, un convoi de deux véhicule rempli de combattants circule en amont du Steir (le mont Fugi en arrière-plan).
De l'autre côté de la rivière, un homme pousse une charrette à bras en direction des quais.

Rue Kéréon, deux hommes armés coiffés d'un béret avancent de front en direction de la place saint corentin. L'un d’eux salue en levant le bras en direction de la caméra. Il est joyeux (image sous exposé, contre-jour).

Place du Champ de Bataille (actuelle Place de la Résistance et du Général de Gaulle), un bus rempli de combattants de la résistance arrive sous les acclamations d'une foule compacte. Une partie des passagers armés a pris position sur le toit du véhicule. A l'avant, un combattant brandit le drapeau des Forces Françaises de l'Intérieure (F.F.I).
Panoramique latéral des résistants ayant pris place sur le toit.
Ils sont joyeux. La plus part sont têtes nues, en civil et armés. Le brassard signe leur appartenance au groupe. Certains sont coiffés d’un casque militaire. Un autre coiffé d’un calot décoré du V de la victoire, une mitraillette Sten posée sur ses genoux, fume et sourit, Un combattant brandit le drapeau de la résistance représentant des hermines noires sur fond blanc (“queues d’hermine”), emblème de la Bretagne. A côté de lui, un homme souriant tient une mitraillette le canon tournée vers la foule.
Panoramique de la foule, vue sur les flèches de la cathédrale, un side-car émerge brusquement de la foule et part à toute vitesse.
Panoramique large de la place du champ de bataille occupée par la foule, la préfecture, les quais de l'Odet.
La population se rassemble en famille (de nombreux enfants) le long des quais pour regarder passer les convois des résistants (plusieurs plans).
Un défilé de combattants de la résistance dans la rue Astor, au niveau des halles Saint-François, en arrière plan, le clocher de l’église Saint Mathieu. L'homme de tête brandit le drapeau français.
Passage d'un side car. La croix de Lorraine est dessiné sur l'avant du véhicule.
Passage d'un bus rempli de résistants.

Ext. Jour. Quimper, dimanche 13 août 1944. La population accueille Jean Marin et Berthaud chef des F.F.I.

Les quai de l'Odet, rue Duparc, deux hommes devant un pas de porte semblent aux aguets, non loin, deux homme discutent. La population amassée le long des rues attends.

Panoramique de la foule depuis les immeubles en face de la préfecture (café de l'Epée) vers la Préfecture (de la rue Duparc en passant par la rue Olivier Morvan vers le Boulevard Duplex). Des femmes discutent.
Arrivée de Jean Marin sur les quais.
Jean Marin salue la population (GP) (contre-plongée) (sous-exposé, effet silhouette).
A la fenêtre d'un immeuble, Jean Marin salue militairement la foule. Sur le balcon, d'à côté, un jeune enfant applaudit.
Au même endroit, un homme parle dans un micro. Puis, Berthaud, puis Jean Marin s'adressant à la population (plusieurs plans).
Jean Marin fait le salut militaire. Entre lui et le bord de la fenêtre se tient un très jeune enfant.
En contrebas, les gendarmes, regardant vers la fenêtre, font le salut militaire.
Jean Marin prend un bain de foule (mouvements de caméra)

Ext. Jour. Un cortège funéraire escorté par des hommes armés.

Un véhicule américain baptisé Mary (un dodge, à confirmer) entouré par la foule. Puis passage, d'un véhicule américain (partiellement hors-champ), la population applaudit joyeusement.

Des résistants escortent des soldats allemands prisonniers.

Une des portes de l'hôtel de ville pavoisée des drapeaux français, britannique et américain. Des hommes de la résistance et des officiels civils et militaire entrent dans le bâtiment par l'entrée principal.

Une haie d'honneur de combattants présentant les armes.

Un homme sort du véhicule, accueilli des gendarmes faisant le salut militaire.

L'homme s'adresse à la population au balcon de l'hôtel de ville. Panoramique haut, bas, le porche d'entrée de l'édifice, sous la tribune, les drapeaux français, anglais et américain flottent.

Arrivée en voiture d’une personnalité (le préfet de la libération du Finistère ?), discours sur le balcon de l’hôtel de ville.

Autour du 20-22 août 1944, les américains arrivent dans une ville déjà libérée.

Un défilé militaire le long de l’Odet, en face de la préfecture, rue du Parc.
Les soldats de l'armée de terre, des résistants, puis des officiers, les soldats de la Marine, une ambulance, une auto sur laquelle est écrit les lettres P.C défilent. En tête du défilé, un homme brandit le drapeau français avec la croix de Lorraine.
Passage d'un convoi : camion portant le sigle F.F.I et la croix de Loraine de la résistance, un blindé, une charrette d'artillerie, un canon autoporté (sous exposé, effet silhouette)
Mouvements des populations dans les rues de Quimper décorées de multiples drapeaux (plusieurs plans). Le temps est maussade (sous-exposition), les pavés humides réfléchissent la lumière (plusieurs plans).
Vue plongeante. Une femme âgée se promène avec des enfants. Elle tient le plus petit d'une main et son chapeau de l'autre main (temps venteux). Elle est vêtue de couleurs sombres. Les trois enfants, entre 5 et 9 ans, sont vêtus d'un costume, une veste sombre, une chemise claire, et une culotte courte. Le plus grand des enfants devance le groupe et sourit, levant la tête vers la caméra.

Quimper, le 7 octobre 1944, Notre Dame de Boulogne “pèlerinage du grand retour”

Une procession religieuse, représentation de la Vierge à l’Enfant.
Dans une rue, sur toute une longueur, les murs sont couverts d'une étoffe couverte d'hermines réfléchissant la lumière et agitée par le vent.

Les processionnaires défilent (faible contraste). Se dessinent des silhouettes laissant une impression fantomatique.

Des jeunes filles habillées de blanc coiffées d'un voile en tulle. Un homme, en aube blanche, les bras en croix se distingue dans le cortège des hommes en tenue uniforme (costume sombre) défilant, puis les enfants de chœur et des prêtres habillés de blanc. Puis vient, la statue de notre Dame de Boulogne représentant la vierge sur un bateau tenant l'enfant Jésus sur le bras gauche.

(L'ordre processionnaire prévu était le suivant “la croix du grand retour, les petites filles-les petits garçons, les hommes-les jeunes gens, la croix de procession de la paroisse, les enfants de chœur, le clergé, la statue de notre Dame de Boulogne, les jeunes filles derrière le fanion de Jeanne d'Arc, les femmes”. Source, Abbé Jean Cotten, curé de Saint-Mathieu, Passage de Notre-Dame de Boulogne à Quimper,”Collections numérisées – Diocèse de Quimper et Léon, https://bibliotheque.diocese-quimper.fr)

Quimper, le 11 novembre 1944.

Défilé militaire derrière la cathédrale (probablement des forces françaises équipées avec du matériel britannique ou canadien, des marins, des femmes en uniforme), qui rendent hommage aux fusillés sur la place du champ de Bataille (actuelle place de la Résistance et du Général de Gaulle).
A proximité de l'église Saint-Mathieu, des soldats, les fusillés marins, les gendarmes, les scouts, des femmes en tenue militaire, des femmes en civil portant un brassard défilent.
De nombreux soldats portent des gerbes, une grande croix et différentes décorations composées de fleurs, puis des hommes avec un chapeau en costumes foncés portent les drapeaux français (anciens combattants, à confirmer). Des officiers, des gendarmes, des officiels, des hommes en tenue militaire têtes nues, ou coiffé d'un calot ou béret, la population défilent.
Place du champ de bataille, des spectateur au pied du mont Fugy derrière des balustrades à gauche du monument “mur des fusillés”. 4 mats sur lesquels plusieurs drapeaux français sont hissés, et quelques drapeaux américains et britanniques. Une fanfare en tête du défilé joue, puis les soldats défilent.
La population se recueille devant le monument.
Les porte-drapeaux et les officiels civils et militaires rendent les honneurs.