Financé par les travailleurs de chez Lip, sur leur caisse de solidarité, ce film a été réalisé sous le contrôle de la commission Popularisation, LIP 31 juillet 1973, Besançon ». Entrée dans l’usine occupée, visite des locaux dont les bureaux servant au bureau de presse et la réception des journalistes, réunion syndicales, présence du Comité d’accueil, des différents représentants syndicaux dont Charles Piaget (CFDT), Imbert (CGT), Raymond Burgy (représentant du Comité d’entreprise. Le groupe nous montre le panneau syndical mis en place dans l’entreprise après 1968 (coupure de journaux, revendications). Charles Piaget resitue le conflit depuis 1967 avec les 100 licenciements voulus par Fred Lip (photographie), et ce dernier qui souhaite supprimer la section syndicale. L’entreprise est ensuite dirigée par le Trust Suisse Ebauches SA qui avait la majorité des actions. Le 17 avril 1972, le nouveau PDG démissionne et déclare qu’il n’y aura pas de repreneur. Des administrateurs sont nommés par le Tribunal de commerce pour briser les syndicats. Interview de Coulon (délégué syndical du Comité d’action). Passerelle de l’usine où l’on voit des dessins du conflit. Les syndicalistes expliquent l’organisation du conflit avec la mise en place du comité d’action. On nous montre l’entrée du bureau où furent séquestrés les administrateurs provisoires (qui voulaient déposer le bilan) sont séquestrés et où le 12 juin 1973, les CRS les délivrent pendant la nuit. Les ouvriers décident de prendre en otage le « matériel » c’est-à-dire les montres qui ne sont pas achevées. Le 15 juillet 1973, il y a une grande manifestation à Besançon (on nous en montre que l’affiche). Le Comité d’action se penche sur le problème du règlement des salaires. Ils décident de produire des montres et de les vendre ; ils s’occupent de la gestion de l’usine de la fabrication à la vente en passant par les stocks. Atelier de montage d’horlogerie. « Assemblée générale du 18 juin 1973 ». La gestion des ventes et de la fabrication des montres permet pour un temps de produire pour lutter. LIP Unité naît ; c’est un journal pour communiquer sur la lutte, avec 1000 exemplaires distribués à Besançon, 500 dans le Doubs et 1000 en France et à l’étranger. Ils reçoivent des courriers de sympathies auxquels, des secrétaires répondent.


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