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Manick (Le) [4736]

1951 précisément | Louis LE MEUR

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Film amateur | Bretagne
Carton "films Louis Le Meur" avec bouée de sauvetage et bateau, "présentent Le Manick", mer, Louis Le Meur en vareuse et casquette de marin sur le bateau. Dans le port du légué, pancarte"à vendre s'adresser au chantier naval". Louis Le Meur lit dans un salon (villa du 30 rue des carrières à Suresnes) une revue de yatchting le Yatch et les annonces de ventes de bateaux. Dans le port du Légué, Louis Le Meur visite un bateau, en inspecte la coque, les cordages, avec pancarte "à vendre Sébastopol". Cargo entre au port du Légué (fumée sort de la cheminée). Louis Le Meur avec deux autres hommes qui lui montrent un bateau à rénover au Légué, marchandage, au bout le phare de Sous-La-Tour (entrée du port). Louis Le Meur se promène sur le quai du port du Légué. deux jeunes filles le croisent; il les suit. Louis Le Meur se promène sur le quai, pancarte "bateau à vendre", landau, vieil homme montre son bateau à Louis Le Meur, vieux pêcheur avec habit de travail avec des pièces, Louis Le Meur examine le bateau. Le groupe revient au café pour boire un verre, discuter du prix et conclure l'affaire en se donnant une poignée de main. Le vendeur lui tend un acte de francisation. Sur le navire sans mât. Louis Le Meur dans son salon (villa du 30 rue des carrières à Suresnes, Hauts de Seine) se regarde dans une glace, auto-satisfait, se coiffe d'une casquette de yatchsman puis d'un suroit de pêcheur, avec une pipe. En mer, au port. Vagues viennent mourir sur des poteaux en bois (Plage de Rochebonne à Saint Malo?). Derrière son bureau Louis Le Meur rectifie les plans du bateau, tire un trait à la règle et réfléchit, derrière maquette de trois mâts (acquis au réalisateur Bibal). Sur le Manick en carénage, chantier au Légué, deux charpentiers défoncent des parties en bois (les bordées), un charpentier rénove (vilebrequin, sciage, clouage du pont en bois, mise en place du mât. Homme coud une voile. Tristan Le Meur sur le pont épouseter, Louis Le Meur avec un pot de peinture peint la coque. Deux garçons passent à côté du bateau et font pipi. Baptême du navire, mise en place de la bouteille de champagne sur la corde, pavois. Louis Le Meur sur le pont, les enfants s'avancent vers la coque. Tristan Le Meur ouvre la bouteille et boit le champagne, Françoise et Marine arrivent et boivent aussi. Françoise remplace le champagne par de l'eau et on rebouche la bouteille et on s'en va.
La marraine du bateau Germaine Le Meur arrive avec un sombrero. Un homme l'embrasse et lui donne un bouquet de fleurs, distribution de dragées par Germaine. Remontage de l'ancre. Jetée du port du Légué, deux jeunes filles saluent de la jetée Louis Le Meur sur son bateau. Sujet du film traité sous forme de fiction.

Louis Le Meur (Saint-Brieuc 16 septembre 1899 - Champigny sur Marne 13 février 2002) évolue dans le milieu socialiste du début du XXe siècle à Saint-Brieuc grâce à son père qui exerce la profession de facteur. Boursier, il passe ses deux baccalauréats et s'engage en 1917 comme engagé volontaire dans le conflit de 14-18.

Après sa démobilisation, il devient élève ingénieur dans la Ruhr où le désir de devenir comédien se fait de plus en plus fort : sa passion est née d’une représentation théâtrale lors d’un pardon à Ploubazlanec dans les Côtes-d’Armor. C'est dans le théâtre qu'il fait ses premières armes, lui qui n'a jamais pris de cours de comédie a appris sur le tas.

Louis Le Meur s'est toujours impliqué dans les associations qui venaient en aide aux artistes : membre de l'association des comédiens anciens combattants, secrétaire de l'Union des Artistes (de 1931 à 1939). Tantôt comédien, tantôt écrivain, Louis Le Meur publie deux romans autobiographiques : « L’anti héros » en 1977 sur son engagement volontaire en 1917 et« En scène pour le Un » en 1986 sur sa jeunesse et le théâtre de Belleville.

Il est également connu en tant qu’acteur sous le pseudonyme de Louis « Lorsy » ou « Lorsay » comme dans des films du début des années 1930, notamment « Paris Méditerranée » de Joe May ou encore « Amour, amour » de Robert Bibal.

Il intègre la TSF en 1934 et fait des rencontres marquantes, comme Sartre, Guitry, Desnos, mais également celle qui deviendra sa binôme derrière le micro (et devant la caméra) et son épouse en 1936 : Germaine Batisse. Première speakerine de France, elle est diplômée du Conservatoire de comédie de Paris, dans lequel elle a obtenu un prix. Durant leur carrière commune et respective, elle devient à la fois l'inspiration et l'héroïne des films de son époux.

Robert Desnos écrit pour le binôme des textes pour les publicités qu'ils mettent en scène au micro.

Dès 1937, Louis Le Meur commence à filmer en double 16 mm, format conseillé par les mêmes cinéastes qui lui fournissent ses premières pellicules, puis en 8 mm et enfin en 16 mm avec une caméra Paillard.

Il devient Louis le Meur réalisateur de films amateurs, documentaires, fictions et films de famille. « On devient cinéaste amateur quand on devient père de famille » dixit Louis Le Meur. Il filme à la fois des moments de vie et des mises en scène jouées par ses enfants, parents ou amis qui s’improvisent acteurs durant les vacances ; il glisse ainsi du film de famille à la fiction.

À l’image de sa liberté de ton et de sa débrouillardise, Le Meur écume les thèmes dans ses scénarios : l’aventure, la tragédie ou le drame, et même la comédie musicale. Il apporte donc un grand soin au son. Plusieurs films sont sonorisés par Serge di Marchi, ingénieur membre du CACF de Paris comme Louis le Meur.

Son travail ne passe pas inaperçu. En 1967, son film « Le Christ en bois » (1957) d’après la nouvelle de Gaston Couté, réalisé avec Serge di Marchi, est présenté au Festival du film insolite et non conformiste de Nantes (Flash octobre 1967, n°153).  Et en 1974, toujours à Nantes, « La flûte enchantée » est présentée au XXVI congrès régional.

Parmi ses créations, certaines sont perdues : « Tonton Yves, pêcheur d’Islande » 1978 - « La coursive » 1983 d’après Gérard Louis Gautier, « Dictionnaire cinématographique de Bretagne » Interview réalisée par Jean Macé  - « Rétro scopie ou le parcours d’un cinéaste amateur Louis Le Meur » 1997.

Louis Le Meur représente cependant un fond très riche à la Cinémathèque de Bretagne, en grande partie en noir et blanc, mais parfois en couleur, comme dans son moyen métrage de 1956 « Le Mariage de Fanchette », une comédie musicale.

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