Le jour va bientôt se lever sur un village du Nouveau Soleil presque vidé de ses habitants. En effet, les hommes en âge de combattre sont tous en route vers la montagne du Bouclier Fumant, où est sur le point d'être lancée la bataille annoncée. Les enfants ont pour leur part décidé de les aider grâce au Grand Condor. Afin de le rendre plus efficace, Tao a une nouvelle idée : le doter d'une arme offensive...
Au lever du Soleil, la surprise est totale du côté olmèque. Les guerriers des différentes tribus mayas, menés par Viracocha, escaladent déjà les premières pentes de la montagne. A l'arrière, d'autres combattants, dirigés par Mendoza, s'activent à bâtir de grandes tours d'assaut. Toutefois, Ménator, le vieux roi olmèque, ne se montre pas inquiet et ordonne que la révolte maya soit écrasée au plus vite. La surprise passée, les combattants Olmèques en grand nombre parviennent à rééquilibrer le combat, voire même à repousser les vagues d'assaut mayas. Pour Viracocha, force est de constater qu'il sera bien difficile de percer les lignes olmèques, d'autant que les pertes sont d'ores et déjà importantes. Soudain, les deux tours d'assaut font leur apparition et redonnent courage aux combattants.
De son côté, Tao exécute son plan. Grâce à l'aide d'Esteban, de Zia et de quelques villageoises, le Grand Condor est rapidement équipé d'un système de corbeilles remplies de grosse pierres, pouvant basculer grâce à un mécanisme de cordes et de poulies. Et malgré une intervention inopportune de Gaspard et de Gomez, les enfants lèvent rapidement les voiles en direction du Bouclier Fumant.
Sur place, la bataille fait rage grâce aux deux tours de Mendoza. Néanmoins, le succès n'est pas réellement au rendez-vous pour les mayas. De plus, une tour se rapprochant trop près de la montagne est subitement enflammée par les Olmèques. L'arrivée soudaine du Condor redonne espoir aux guerriers. Grâce à la précision d'Esteban, Tao peut déclencher avec succès le système mis au point tantôt. Ainsi, de nombreux Olmèques sont anéantis sous une pluie mortelle de pierres et de rochers. Profitant de cette diversion aérienne, Mendoza abaisse le pont-levis des tours et sonne l'assaut final, forçant les derniers Olmèques à se replier vers l'intérieur de leur base.
Le commandant Calmèque est on ne peut plus pessimiste quant à la suite des évènements même si ce n'est pas l'avis de Ménator, qui lui fait part d'une arme secrète que leurs assaillants ne soupçonnent pas...