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Saint-Malo, la libération de la Côte d'Émeraude [43638]

Film amateur

Ce film est un montage d'archives issues d'un corpus analysé et travaillé par les étudiants Enora Benon, Ludine Berry, Léo-Pol Sellin et Anaïs Sequin dans le cadre d'un projet tutoré pour le Master Patrimoine et musée de l'Université de Bretagne occidentale. Il est enrichi du dossier pédagogique Visages et récits des libérations en Bretagne. 

Les extraits utilisés dans le film sont à titre d’illustration et ne reflètent pas toujours fidèlement les lieux mentionnés. Seul le propos historique est authentique.

Ce film est un montage d'archives issues d'un corpus analysé et travaillé par les étudiants Enora Benon, Ludine Berry, Léo-Pol Sellin et Anaïs Sequin dans le cadre d'un projet tutoré, faisant partie du dossier pédagogique Visages et récits des libérations en Bretagne.

 

Après la réussite de l’opération Cobra et notamment la percée d’Avranches à partir du 25 juillet 1944, la troisième armée américaine du général Patton entre en Bretagne. Saint-Malo, en raison de son port stratégique et de ses fortifications, est une position clé pour les Allemands. Ceux-ci, sous le commandement du colonel Andreas von Aulock, transforment la ville en une forteresse avec des défenses solides à la cité d'Aleth et sur l'île de Cézembre. Pourtant, le général Patton souhaite prendre le risque de laisser cette poche d’occupation au profit de la prise de Brest. Bien plus sceptique, le général Troy Middleton convainc son homologue d’y envoyer un détachement pour assiéger la ville.
 
Le déroulement du siège
 
À partir du 2 août 1944, la troisième armée américaine s'approche de Saint-Malo et la ville est déclarée en état de siège à partir du 6 août 1944. mais ce n'est qu'à partir du 12 août 1944 que la Libération commence avec une intensification des combats et des bombardements. Les Américains encerclent l'extérieur de la ville entre Saint-Idec et Croix-Désilles. Les Allemands prisonniers de la ville intra-muros résistent et s'enferment pour certains dans le Château de Saint-Malo. 
Les avions britanniques et américains pilonnent la ville et ses îles de jour comme de nuit, ne laissant aucun répit à l'ennemi et infligeant à Saint-Malo d'importants dégâts. 
Malgré la destruction massive, la résistance allemande persiste, notamment à la cité d'Aleth et sur l'île de Cézembre. Le 17 août, le colonel Andréas von Aulock se rend et signe l’acte de reddition mettant fin au siège terrestre de Saint-Malo après 11 jours.
 
L'assaut du Grand Bé
 
Le Grand Bé est un îlot inhabité de Saint-Malo, situé à l'embouchure de la Rance, au pied des remparts de la ville. Les Allemands y avaient installé une batterie d'artillerie côtière pour défendre la baie, ainsi qu'un projecteur antiaérien placé à proximité de la tombe de Chateaubriand.
 
En août 1944, lors des combats pour la Libération, les artilleurs allemands bombardent à plusieurs reprises les forces américaines, ce qui entraîna un intense pilonnage de l’îlot par l’aviation et l’artillerie alliées. Après avoir neutralisé les défenses ennemies, les Américains lancèrent un assaut sur le Grand Bé le 17 août 1944.
Ce dernier se fait à marée montante. Les Alliés abordent le rocher avec de l’eau jusqu’aux épaules et, après des combats acharnés, ils contraignent la garnison allemande à se rendre en masse.
 
L'île de Cézembre : reddition d'un bastion allemand
 
Bien que la ville soit tombée, la garnison allemande et italienne de Cézembre continue de résister. L'île, située à environ 4 km de la côte, est fortifiée et dotée d'artillerie lourde. Elle constitue une menace pour la navigation alliée et pour la ville libérée.
 
Entre le 18 août et le 2 septembre 1944, l'île est soumise à d’intenses bombardements navals et aériens. Cézembre est la première cible militaire de l'histoire à être bombardée avec des obus au napalm, elle dernière devient alors "l’île aux 20 000 bombes" sur 9,5 hectares (bien que ce ne soit pas une réalité absolue, étant donné l’impossibilité de quantifier le nombre de bombes réellement déversées).
 
Malgré plusieurs propositions de reddition, le 18 et le 30 août 1944, le lieutenant allemand Seuss refuse toujours de se rendre. Mais face à la dévastation et au manque de ravitaillement, la garnison allemande capitule finalement le 2 septembre 1944. Les prisonniers sont détenus à Saint-Malo puis transférés à Rennes.

 

Conséquences et mémoire
 
La libération de Saint-Malo aura mobilisé une division de la IIIe armée et retardé la prise des ports bretons de Brest et Lorient. Cependant, après la reddition de Cézembre, l’intégralité de la Côte d’Émeraude est enfin libre.
La bataille de Saint-Malo a laissé la ville en ruines, avec plus de 80 % de ses bâtiments détruits. La reconstruction commence rapidement et s'étale jusqu'en 1972. Aujourd'hui, Saint-Malo et Cézembre portent encore les traces de ces affrontements, et des commémorations sont organisées pour honorer les victimes et les combattants de cette période.



 

 

 



 


 


 

 

 


 

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