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Seychelles [36699]

1985 précisément | Jean LE GOUALCH

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Film amateur

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Carton : « Une île, c’est l’image la plus parfaite que l’homme ait pu former de son bonheur, car le bonheur est d’abord une rupture, un isolement de toute la banalité des jours… La vie d’un homme à qui plusieurs fois le destin a permis de goûter le bonheur est une succession d’îles… » (citation de Robert Brasillach « Comme le temps passe », Robert Brasillach était un homme de lettres, journaliste et collaborateur français, engagé politiquement à l’extrême droite et antisémite).
 

Carton : Visuel une île, deux cocotiers et le soleil couchant « Seychelles unique by a thousand miles” sur fonds de mer translucide.
 

Caméra embarquée en avion. PE L’île de Mahé se dévoile, l’avion approche. Il survole la côte.
 

Panoramique, un port (Port-Victoria), un voilier est au mouillage.
Dans un hangar de chantier naval, la charpente en bois d’un bateau en construction.
Devant la mer, un bateau en bois en construction, un homme monte à bord à l’aide d’une échelle.
 

Promenade dans la ville. Les voitures circulent. Les habitants et touristes se promènent.
La Tour de l’horloge (Clock Tower) sur le rond-point central de la ville de Victoria. La ville est animée.
Une maison coloniale.
Les habitants se déplacent dans les rues de la ville.
 

Arrivée devant l’entrée du « Sir Selwyn Selwyn – Clarke Market », marché central de Victoria.
Des pêcheurs débarquent des poissons, croisant des habitants venus faire leurs courses. Les étales se succèdent, proposant fruits, légumes, pains et poissons. Le marché est très fréquenté. Des caisses et tas de fruits exotiques sont exposés (noix de coco, ananas…), ainsi que des épices. Un pêcheur débarque une raie manta d’une voiture.
Une femme en vacances fait son marché (Madame Le Goualch).
 

PR Les arbres à fruits exotiques (bananiers, palmiers…).
Une femme occidentale (Madame Le Goualch) se promène dans un jardin exotique (vraisemblablement le jardin botanique de Victoria).
Reflet des palmiers et cocotiers dans l’eau.
 

Une plage, le vent souffle dans les cocotiers. Panoramique du paysage, les montagnes entourant la plage de sable fin.
 

GP Une affiche et des livres sur les corsaires et les trésors. Visite du « Refuge des corsaires ».
GP Article « Le trésor de la Buze ».
GP Un parchemin codé posé sur un coffre.
Photo d’un homme qui déplie un plan.
Zoom arrière depuis le Refuge des corsaires.
 

Des rochers sur une plage.
 

Panoramique, une page de sable fin. La végétation luxuriante.
 

Une femme se promène parmi les bungalows de type habitations traditionnelles. Elle sent des fleurs de frangipaniers. GP Les fleurs.
Elle se promène ensuite sur une plage et s’assoit pour regarder les pêcheurs sur l’eau.
 

Un homme monte dans un arbre.
Au sol, deux hommes, assis, préparent des poissons pour la cuisson sur le feu. Ils utilisent la méthode traditionnelle entre deux tiges de palmier ou bambou. Ils bloquent les poissons à la verticale près du feu pour une cuisson traditionnelle.
L’homme dans l’arbre surveille la mer.
 

Sur la plage, des hommes viennent aider à la sortie d’un filet de pêche. Ils tirent sur deux cordes sortir le filet de l’eau.
GP Les poissons frétillent dans le filet. Les hommes les récupèrent, devant le bateau « La gazelle » où ils rangent le filet.
Deux hommes sortent un autre filet.
Cinq hommes remontent le bateau sur la plage à l’aide de rondins de bois. D’autres hommes viennent les aider.
 

Un homme mange du poisson grillé.
Une femme occidentale enfile un équipement pour faire du parachute ascensionnel. Elle part depuis la plage pour survoler la mer.
PE La mer et le bateau qui la tracte. Elle atterrit finalement dans l’eau.
 

Un groupe de vacanciers embarque dans un avion de tourisme. Il survole l’archipel.
L’île de La Digue.
 

Promenade dans une forêt luxuriante, à travers les branches de palmiers, de cocotiers et les feuilles de bananiers.
 

GP Noix de coco.
 

Sur un voilier, l’équipage hisse une voile « silhouette ». Le bateau fend la mer. Il approche de la plage d’Anse de Source d’argent. PE Les rochers granitiques.
Quelques bateaux de pêche sont au mouillage.  
 

Sur l’île, un homme et sa charrette tirée par un bœuf.
GP Une femme (madame Le Goualch) dans une voiture. Le groupe se promène sur l’île en voiture.
 

GP Une araignée sur sa toile devant une branche de palmier.
 

Une maison traditionnelle.
 

GP Une fleur et une multitude de plantes.
 

Arrivée à l’hôtel.
Une femme sort de la chambre et s’assoit sur la terrasse.

Paysages et végétation de l’île.
 

Un homme sépare les noix de coco de leur écorce.
 

Une femme (touriste) se promène aux pieds d’immenses rochers. Des tortues géantes se déplacent au pied des arbres. GP Les tortues.
Une femme (touriste) se promène à vélo.
La plage et ses rochers.
La femme repart en vélo puis pose sur le tronc d’un cocotier près d’un rocher sur la plage.
 

Une femme plonge avec masque et tuba.
Images sous-marines des fonds, les coraux et les poissons.
 

Dans une anse, deux voiliers au mouillage.
Le groupe repart sur le bateau. PR La voile « Silhouette ». La côte s’éloigne.

Jean Le Goualch (1925 – 2010) fait ses études au Lycée de Brest puis à Nantes pendant la guerre. Il sort de la célèbre École des Travaux Publics (qui sera rattachée à l’École nationale supérieure d’Arts & Métiers en 1999) avec un diplôme d’ingénieur et entre aux Services techniques de la Mairie de Brest en 1946. Il fera le reste de sa carrière comme ingénieur à la Communauté urbaine de Brest jusqu’à sa retraite en 1985.

Passionné de cinéma depuis son plus jeune âge : « je découvris comment ça marche dans la cabine de projection du patronage de l’Armoricaine proche de chez moi. La croix de malte m’avait fait découvrir le mystère de l’avancement du film », il entre au Club des Cinéastes Amateurs de Brest (CCAB) présidé par Corentin Beauvais en 1954, il en sera plus tard le vice-président avec Alain Guihard comme Président.
Il commence par quelques films de famille et achète en 1951 sa première caméra, une Ercsam 8mm (fabriquée par Mascret).

Dès 1954, suivant les pas de précurseur de Jean Painlevé, il plonge sa caméra mécanique sous l'eau (dans un boîtier étanche de sa conception) et ramène quelques films sous-marin : "Rendez-vous chez Neptune", "Expédition Gradlon" primé au Congrès régional de cinéma amateur de Rennes en 1957. Il raconte : « j’entrepris de bricoler une boite étanche en plexiglas pour filmer les fonds sous-marin de notre pointe de Bretagne, je pense avoir été le premier à le faire dans notre région. L’inconvénient de ma boite étanche c’est qu’il fallait la démonter après une trentaine de secondes de prise de vue pour remonter la caméra mécanique ».

A partir de 1960, il met son expérience de cinéaste amateur au service de la Ville de Brest, à la demande du Maire et ancien compagnon de lycée, Georges Lombard. Il immortalise les visites présidentielles et les inaugurations de chantiers : la pose d’égouts à Quéliverzan, l’installation de l‘usine Thomson CSF, la semaine Franco-Américaine de juillet 1960, l’inauguration des halles du Pilier Rouge, la construction de l’Hôtel de Ville, etc. C’est tout un pan de la deuxième phase de la reconstruction de Brest qu’il filme.

Cette « carrière parallèle » de journaliste-municipal ne l’empêche pas de tourner dans le cadre du CCAB, une série de petits films plus personnels parfois sur le mode comique : « Les coulisses du trombone » (1960) et « Chasseur sachez chasser » (1961) et parfois plus sérieux comme ceux qu’il réalise avec son ami le peintre et illustrateur Pierre Péron. Ce dernier, peintre de la Marine, obtient les autorisations nécessaires au tournage de « Au fil de la Penfell » (1973), « Trois visages de Brest » (1975) et « La grande grue toujours vivante » (1978), films consacrés à Brest ou à la Marine Nationale. Il réalise également « Ce Brest dont il ne restait rien » et « Brest et la mer ».

Jean Le Goualc’h est avant tout un homme passionné par l’histoire de sa ville, il consacre de nombreuses journées à des travaux de recherches sur Brest, il écrit quelques articles fondamentaux dans la revue « Caméra huit » et pour les « Cahiers de l’Iroise » notamment le fruit d’un travail approfondi sur le cinéma à Brest « Du Termaji au cinémascope, l’histoire des salles de cinéma de Brest du début du siècle aux années 60 » (n°173, janvier 1997). Il contribue ainsi à enrichir l'histoire du cinéma en Bretagne.
Il publié également plusieurs ouvrages aux éditions du Télégramme : « Brest de ma jeunesse », « Brest Express » et « Mes histoires de Brest ». Membre de la société d’études de Brest et du Léon, Jean Le Goualc’h s’était intéressé au complexe Chevalier de Fréminville (« Les saintes, sur les pas du chevalier de Fréminville » - documentaire, Super 8, 1988), à la commune de Kerhuon au fond de la rade de Brest (« Kerhorre de ma jeunesse » - documentaire, Super 8, 1988, « Marie-Lizig, renaissance d'un bateau kerhorre » - documentaire, Super 8, 1983), à l’aviation en compagnie de l’ancien président de l’aéro-club de Brest- Guipavas, M. Peslin (« Jean-Marie Le Bris, marin breton, précurseur de l’aviation » - documentaire, Super 8, 1986).

Jean Le Goualc’h, déposant n° 200 de la Cinémathèque de Bretagne, était un visiteur régulier des archives de la Cinémathèque de Bretagne, où il venait déposer régulièrement un ou deux films sortis de ses coffres. Son humour, sa gentillesse, son travail, son esprit sont présents dans le fonds Le Goualc’h précieusement conservé par l'association.



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