• Entrez votre identifiant et votre mot de passe dans le formulaire ci-dessous

    Votre identifiant
    Votre mot de passe

10 040

Films
en accès libre

RECHERCHE





  •  
    Champ
    Opérateur
    Valeur
Sur le même thème

Voisins [2239]

1952 précisément | Norman MAC LAREN

Contribuez !
Film professionnel

Ce film n'est pas disponible. Pour plus d'informations, contactez-nous.

    • Genre
    • Expérimental
    • Durée
    • 00:08:12
    • Coloration
    • Couleur
    • Format durée
    • CM - Court métrage
"En 1949, L'UNESCO demanda à Mc Laren de se rendre en Chine, où l'on espérait qu'à l'aide de sa technique cinématographique, extrêmement dépouillée, on pourrait enseigner pus facilement les règles d'hygiène élémentaires aux villageois illettrés. Il apprit donc à une petite équipe d'artistes chinois à exécuter les dessins animés et à les sonoriser directement sur le film, en vue d'illustrer les bienfaits de la vaccination et de la stérilisation de l'eau. ; Mc Laren était en Chine depuis près d'un an quand les communistes envahirent le village où il résidait. Huit mois plus tard , son travail terminé, un ami l'aida à gagner Pékin, et, de là, à rentrer au Canada. Le fait d'avoir été impliqué dans un tragique conflit et la tension nerveuse qui en résulta lui inspirèrent VOISINS, une oeuvre considéré comme le plus éloquent plaidoyer en faveur de la paix qui ait jamais été filmé(!). ; Entièrement tourné dans un parc public d'Ottawa et soutenu par un accompagnement musical synthétique, VOISINS a pour thème l'histoire suivante : deux hommes sont assis dehors et lisent tranquillement leur journal. Soudain une fleur jaillit entre eux de terre. Ils l'admirent, mais bientôt l'un et l'autre cherchent à s'en emparer; une discussion s'élève et chacun déclare que la fleur lui appartient. Ils élèvent des clôtures pour l'enfermer, puis se battent et au paroxysme de la violence détruisent tout : leur maison, eux même et suprême ironie, la petite fleur. La technique très personnelle qu'a utilisé Mc Laren en photographiant image après image et en déplaçant ses acteurs entre deux prises de vue plonge le film dans une sorte de raccourci temporel assez effrayant : la fleur surgit du sol, tout épanouie; les maisons s'effondrent en un éclair, le temps d'une unique et terrifiante prise de vue; les combattants se lancent l'un contre l'autre et s'empoignent avec une frénésie mécanique qui illustre la cruauté d'êtres ayant totalement perdu la maîtrise de leurs passions".

La newsletter
de la cinémathèque de Bretagne

Pour recevoir toutes nos informations,
inscrivez-vous

Powered by diasite
Designed by diateam