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      • Caméra 35 mm type Parvo Interview de marque André Debrie

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      • Au même titre que ceux de Louis et Auguste Lumière, Léon Gaumont et Charles Pathé, le nom d’André Debrie colle à l’histoire du cinéma mondial du XX ème siècle.

        1898 - Joseph Debrie, le père d’André, avait fondé en 1898 un atelier où étaient fabriquées des machines à perforer les films. Passionné de mécanique, André entre très jeune en apprentissage dans l’atelier de son père.

        1908 -  A seulement 17 ans, il concevait la première caméra Parvo dont on fêtait, en 1924 la 3000ème livraison et en 1932 la 5000ème. Après naturellement de multiples perfectionnements et modifications, comme sa transformation à l’avènement du cinéma parlant.

        1919 - André Debrie remplace son père et devient le directeur général d’une entreprise dont le champ d’activité s’étend déjà à tous les domaines du cinéma : appareils de prise de vue, de projection, matériel de laboratoire, tireuses, machines à perforer, matériel de tirage et de trucages que l’on retrouve dans les studios et laboratoires du monde entier.

        1925 - Plus de la moitié de ses fabrications sont exportées, portant la réputation de qualité des productions françaises aux quatre coins du monde. Il recevra l’Oscar de l’exportation en 1950.

        En soixante années André Debrie déposera plus de 700 brevets (en France, en Allemagne, en Grande-Bretagne et aux Etats-Unis) : caméras à grande vitesse, caméra de reportage (dont la célèbre « Interview »), 

         

         

        tireuse (Matipo), machine à tirer les films par réduction (1927), truqueuse optiques (Truca, en collaboration avec Abel Gance pour la réalisation du Napoléon) sont quelques inventions spectaculaires d’André Debrie.

        1935 - Il construit une caméra pour la projection en relief à la demande de Louis Lumière.

        Après la II ème Guerre Mondiale, il met au point un dispositif permettant de « passer » du 16mm sur les projecteurs 35 standard.

        1950 - La « Super Parvo » à visée reflex voit le jour. Il adapte le son magnétique sur les projecteurs 16mm, et en 1954 pour la télévision, il crée un projecteur 16 mm double bande. Dans les années soixante, Debrie lance la caméra Pro CS16 à moteur électrique, sonore magnétique.

        Il sera le seul étranger à recevoir la Grande médaille d’Or de la « Deutsche Kinotechnische Gesellschaft ». En France, il sera fait officier de la Légion d’honneur.

        Le 28 mai 1967 - l’aigle, symbole de la maison Debrie, s’envole définitivement.

        La caméra Parvo Interview est très perfectionnée et pour des amateurs expérimentés, il s’agit en fait du modèle Parvo mais simplifié (« amateurs, touristes, reporters et commerçants » selon une publicité de 1924).

        Source : « 50 ans de caméras françaises » de Patrice-Hervé Pont & Jean Loup Princelle – Le Rêve Edition.

        Les caractéristiques techniques :
         
        Boitier en contreplaqué de 5mm
        Film 35mm en bobines de 120 m - chargement en plein jour
        Armement du moteur à ressort par manivelle
        Viseur de Galilée escamotable + visée directe sur la pellicule
        Obturateur réglable pour les vitesses du 1/36ème au 1/200ème de seconde à 16 i/s. Compteur métrique
        Optique : Anastigmat, Zeiss Tessar, Roussel Stylor ou Optis 3,5/50mm
        Poids : 2,65 Kg

         

         

        L’utilisateur de cette caméra : Emile Gaudu

        Emile Gaudu est né à Pleurtuit (35) en 1906.
         
        À 17 ans, en 1923, il assiste à la première présentation publique du « Pathé-Baby » par des agents Pathé sur la plage de Dinard. Il demande à son père de lui acheter une caméra 9,5 mm et s'exerce. Il veut devenir opérateur.
         
        Pendant ses études de droits (licence), il filme en amateur, mais dans un but évident d'autoformation. Ces films sont diffusés lors de séances de cinéma familiales. Il réalise des pastiches des films de fictions de l'époque (Feuillade), des films d'Actualités qui passent à l’époque en avant-programme (par exemple Courses de chevaux à Dinard), il fait également de longs gros plans fixes du visage des membres de sa famille, son père, le Dr Gaudu, sa grand-mère, des « figures pleurtuisiennes » (tante Jeanne), et surtout il s’« auto-filme ».
         
        En 1926, son père lui achète une caméra 35 mm « Debrie » type « Parvo Interview » en bois. En 1927, il réalise un premier film professionnel Saint-Malo, l'antique cité des corsaires (voir le film ci-dessous). Le film est diffusé en salles par la société Lutetia à Paris. Son exploitation sera interrompue par l'arrivée du parlant. 
         
        Au début des années 30, Émile Gaudu fait un stage d'un an aux studios de la U.F.A. en Allemagne en tant que « Bildmeister » (chef-opérateur). Il revient en France et travaille comme reporter d'images pour les journaux d'actualités (Pathé, Gaumont...). Son surnom dans la profession est « Saint-Malo ». Très athlétique, il est renommé pour être capable de monter avec sa caméra dans les huniers des bateaux. Il filme d'innombrables pardons de terre-neuvas et lancements de bateaux

         
        En 1933, Pierre Guerlais l'embauche comme directeur de la photo pour sa version de Pêcheur d'Islande. De 1933 à 1939, il réalise de nombreux documentaires et travaille en tant que chef-opérateur sur des films dont Le Cantique de la mer de Jean Gourguet (1934).
         
        En 1940, les allemands réquisitionnent sa maison. Ils utilisent une partie de ses films pour se faire des séances de cinéma et ceux-ci seront perdus à la fin de la guerre.
         
        En 1943, il revient dans sa maison et ouvre un magasin « Art & lumière - La Maison de l’Amateur Cinéaste et Photographe » qui fermera en 1952. Il vend notamment les marques de projecteurs professionnels « Hortson » et « Cineric », du matériel et des produits pour les cinémas et les photographes.
         
        Après la guerre il filme beaucoup en 16mm, par exemple Saint-Malo en ruines, le film Vivre qui présente les sanatoriums des Côtes du Nord et des films sur sa commune Pleurtuit.
         
        En 1948, il crée dans son jardin la salle de cinéma de Pleurtuit « L’Aiglon » (environ 100 places) équipée d’un projecteur Hortson 16 mm ; sa femme Madeleine en sera la gérante. L’exploitation durera plus de 10 ans, le cinéma fermera en 1960.
         
        En 1957, il est cameraman supplémentaire sur Les Vikings de Richard Fleischer dont quelques scènes ont été tournées à Fort La Latte.
         
        Texte issu de la biographie rédigée par Chantal Le Sauze.

         

        Découvrez le film Saint-Malo, l'antique cité des corsaires, réalisé par Émile Gaudu en 1927 avec cette caméra.

         

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