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Saint-Malo ville assassinée ! [4293]

1945 précisément | Emile GAUDU

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Film professionnel | Bretagne
Ce film montre Saint-Malo avant-guerre et après-guerre, la destruction du patrimoine architectural de la ville après les combats pour la Libération. Le film se termine par la conviction que Saint-Malo renaîtra.

Images de Saint Malo avant la destruction : Les fortifications de Saint Malo. La plage au pied des remparts avec le bureau des "Bains Martel". Les vedettes touristiques embarquent et débarquent des passagers.
Vues de détails sur le port et les écluses.
À quai, un navire de guerre. Gréement des grands morutiers à quai. À leur bord on décharge les morues salées. La cargaison est chargée dans des wagons frigorifiques pour une expédition dans l'intérieur du pays.
Vues de détails sur les remparts.
La fête foraine sur les quais, en arrière-plan les morutiers. La foule autour des attractions, manèges, concours de lancers et de force.
Un navire de guerre à quai, les visiteurs embarquent sur le navire.
Panoramique sur les grands trois-mâts morutiers à quai, tout pavillons dehors. Le cardinal Charost bénissant les bateaux morutiers avant le départ des Terre Neuvas.
Les pêcheurs préparent leur bateaux et leur famille les observent des quais.
Le bateau quitte Saint-Malo, dernier regard sur la ville, manœuvres des hommes dans les haubans. Les adieux des familles.
Le navire prend la mer.
Vue sur le "Fleur de Marie", trois-mâts morutier en mer.

Saint-Malo en ruine après les combats pour la Libération :
Le Grand-Bé en ruine. Les remparts et les habitations détruites.
Portrait de M. Payen, gardien du château.
La ville en ruine, un panneau avertissant "passage très dangereux, murs prêts à tomber", des murs étayés.
Les travaux de déblayage. La cathédrale sans son clocher et avec une partie de sa toiture en ruine. Les ruines des remparts, les ruines des hôtels de négociants au sud des remparts. Des charrettes à cheval évacuent les gravats.
es statues de Surcouf et de Duguay-Trouin encore debout parmi les gravats.
Les travaux de déblayage du port : des hommes déblayent les restes métalliques de bateaux et des écluses. Un navire bombardé à quai, les bassins, les bateaux et les quais du port détruits. La plage où des blockhaus ont été édifié, matériel et édifications militaires en ruine.
Alternance de Flashback de Saint-Malo avant-guerre et de Saint-Malo après-guerre.
Émile Gaudu (1906-1996) est né à Pleurtuit, en Ille-et-Vilaine. Son père, également prénommé Émile, est médecin dans le village et sa mère est Marie Toussainte Jeanne Journiaux (ils se marient le 9 novembre 1904 à Pleurtuit, Émile François Gaudu docteur en Médecine né à Pleurtuit le 22 septembre 1872 est le fils d’Émile Joseph et de Solon Anne Marie, et Marie Toussainte Jeanne Journiaux est la fille de Jules Antoine et de Marie Françoise Victorine Méhonas).
Il épouse le 1er octobre 1929 Marie-Madeleine Lansquet, née le 8 décembre 1905 dans la maison d'en face. Elle est la fille de Joseph Lansquet, capitaine au long cours et de Joséphine Lebret, ménagère au bourg. Ils vivront 65 ans ensemble dans leur maison située au 37 rue de la Gare à Pleurtuit, puis au 37 rue Brindejoncs des Moulinais, qui était également la maison des parents d’Émile Gaudu.

La découverte du Pathé Baby

À 17 ans, en 1923, Émile Gaudu assiste à la première présentation publique du « Pathé-Baby » par des agents Pathé sur la plage de Dinard. Il demande à son père de lui acheter une caméra 9,5 mm et s'exerce. Il veut devenir opérateur. Pendant ses études de droits (licence), il filme en amateur, mais dans un but évident d'autoformation. Ces films sont diffusés lors de séances de cinéma familiales.
Il réalise des pastiches des films de fictions de l'époque (comme les films de Louis Feuillade), des films d'actualités qui passent à l’époque en avant-programme (par exemple « Courses de chevaux à Dinard »), il fait également de longs gros plans fixes du visage des membres de sa famille, son père le Dr Gaudu, sa grand-mère, des « figures pleurtuisiennes » (tante Jeanne), et surtout il s’« auto-filme ».

Émile Gaudu, « opérateur » professionnel...

En 1926, son père lui achète une caméra 35 mm « Debrie » type « Parvo Interview » en bois de teck avec un moteur électrique alimenté par des batteries placées au sol dans une caisse en bois avec poignées de transport (elle a intégré les collections de la Cinémathèque de Bretagne).
En 1927, il réalise un premier film professionnel « Saint-Malo, l'antique cité des corsaires » (visite de la ville et départ des terre-neuvas). Le film est diffusé en salles par la société Lutetia à Paris. Son exploitation sera interrompue par l'arrivée du parlant.

Au début des années 1930, Émile Gaudu fait un stage d'un an aux studios de la U.F.A. en Allemagne en tant que « Bildmeister » (chef-opérateur). Il revient en France et travaille comme reporter d'images pour les journaux d'actualités (Pathé, Gaumont...). Son surnom dans la profession est « Saint-Malo ». Très athlétique, il est renommé pour être capable de monter avec sa caméra dans les huniers des bateaux. Il filme d'innombrables pardons de terre-neuvas et de lancements de bateaux.

En 1933, Pierre Guerlais l'embauche comme directeur de la photographie pour sa version de « Pêcheur d'Islande », son nom figurant au générique de ce long-métrage : « En raison des dangers que présentent les prises de vues en mer par mauvais temps, Pierre Guerlais a engagé un opérateur spécialisé dans ce genre de travail. C’est un Breton, Émile Gaudu, qui a déjà tourné à maintes reprises en Islande, à Terre-Neuve et au Groenland. C’est lui qui filma la relève du phare d’Armen qui, ainsi qu’on le sait, est presque inabordable. Pour réussir cet exploit, Émile Gaudu fut obligé de se faire attacher au mât d’un navire et les secousses que lui infligèrent les lames furent telles que pendant plusieurs semaines il garda sur son visage l’empreinte du viseur de son appareil. » (« L’Afrique du Nord illustrée », 2 - 12 -1933).

Il s'installe ensuite à Pleurtuit, publie une publicité dans les journaux de cinéma de l'époque en se présentant comme cinéaste indépendant (publicité « Émile Gaudu opère lui-même »). Il est sans doute le seul en France à faire cela hors de Paris.

De 1933 à 1939, il réalise de nombreux documentaires et travaille en tant que chef-opérateur sur des films dont « Le Cantique de la mer » de Jean Gourguet (1934), restauré par les Archives Française du film. La Cinémathèque de Bretagne possède d'ailleurs une photo le montrant filmant avec sa caméra. Il sera également le conseiller technique de deux prêtres qui filmeront entre 1936 et 1939 les terre-neuvas et la vie des pêcheurs dans le but d’améliorer leur condition, en organisant des conférences accompagnées d’un film : le Père Louis-Joseph Lebret (qui fondera en 1941, l’association « Économie et humanisme ») et le Père Yvon.

La guerre - l’enseigne « Art et lumière » - après la guerre

En 1940, les allemands réquisitionnent sa maison. Ils utilisent une partie de ses films pour se faire des séances de cinéma et ceux-ci seront perdus à la fin de la guerre.
En 1943, il revient dans sa maison et ouvre dans son garage une enseigne d’un genre nouveau dans la région : « Art & lumière - La Maison de l’Amateur Cinéaste et Photographe » qui fermera en 1952. L’enseigne est dépositaire du « Comptoir Breton du Cinéma » (située à Chateaubriand) et vend notamment les marques de projecteurs professionnels « Hortson » et « Cineric », du matériel et des produits pour les cinémas et les photographes.
En 1944, il filme Saint-Malo et l'état des communes alentours (les conséquences des bombardements, les soldats encore présents, français, américains et prisonniers allemands, les habitants...) dans les huit jours suivant la Libération (« L'Empreinte de l'Attila », 1945). Pour tourner, il achète une caméra 16 mm type « Ciné Kodak Special ». Émile Gaudu dédie ce film à l'Abbé Descottes, un malouin qu'il connaît bien et dont il réalise des portraits dans les années 1930. Celui-ci empruntera « L'Empreinte de l'Attila » et « Saint-Malo, l'antique cité des corsaires » pour la recherche au Québec de fonds d'aide à la reconstruction de la Cathédrale Saint-Vincent. Les films ne lui seront pas restitués et seront retrouvés en 1992 par la Cinémathèque de Bretagne chez le neveu de l'Abbé Descottes.

En 1945, le patron de la société Lutetia lui commande un film sur Saint-Malo avant et après-guerre : il s’appellera « Saint-Malo ville assassinée ». Émile Gaudu utilise des extraits de son film « Saint-Malo, antique cité des corsaires » (1927) et des rushes restés chez lui. Pour la distribution, Lutetia fait re-monter le film dans un but commercial, certaines séquences sont coupées, son nom est enlevé du générique, alors qu’il était réalisateur et producteur. Une chanson de Louis Gasté, chantée par Line Renaud (« Quand un bateau part »), est rajoutée au film. Émile Gaudu est furieux de cette chanson et des paroles et, surtout, d’avoir été dessaisi de son film en tant qu’auteur sur un sujet qui lui tenait à cœur : les conséquences des bombardements sur Saint-Malo – ville où il avait fait ses études secondaires – et les villages environnants, notamment Pleurtuit détruit à 80 %. En 1992, lors de son interview filmée, les larmes lui viennent aux yeux à l’évocation de cet épisode de sa vie.

En 1946, il réalise un film de commande en 35 mm pour le préfet des Côtes-du-Nord, « Vivre » (restauré par les Archives Française du Film) qui est une « publicité » pour les sanatoriums du département « où il y a du bon air » et qui participent au dépistage de la tuberculose. Il réalise des films sur sa commune en 16 mm (« Qu'il est beau mon village » en 1951 notamment) ou pour des amis.

En 1957, il est cameraman supplémentaire sur « Les Vikings » de Richard Fleischer dont quelques scènes ont été tournées à Fort La Latte.

Le cinéma « L’Aiglon »

En 1948, il crée dans son jardin la salle de cinéma de Pleurtuit « L’Aiglon » (environ 100 places) équipée d’un projecteur Hortson 16 mm ; sa femme Madeleine en sera la gérante. L’exploitation durera plus de dix ans, le cinéma fermera en 1960. Les Archives Départementales d'Ille-et-Vilaine conservent la carte de projectionniste d’Émile Gaudu avec sa photographie.
Au cinéma « L’Aiglon » étaient projetés des films distribués à l’époque par des sociétés classiques de distribution (« Universal »...) et Émile Gaudu animait les séances. La Cinémathèque de Bretagne conserve un lot d’affiches-programmes qui témoignent de ses programmations.

Émile Gaudu, cinéaste et auteur ?

Émile Gaudu a filmé toute sa vie, mais il s’est toujours défini comme un « opérateur » et non comme un cinéaste.
Sa propriété familiale fut transformée en « complexe cinématographique » : le jardin et la cour (particulièrement la façade de sa maison d’où descendait un escalier propice à de nombreuses mises en scène) étaient un véritable studio de cinéma en plein air pour ses « Actualités », le garage abritait son enseigne « Art et lumière » et il construisit dans son jardin une salle de cinéma.

Comédien né, il apparait dans nombre de ses films datant de 1925 à 1928, de courts films familiaux bien sûr (balades, visite à des amis, copains en permission...), mais également des saynètes. S’il semble écrire ces films surtout pour lui-même – Il est costumé en détective, en gangster, en mendiante... –, il entraine joyeusement sa famille avec lui : son père, médecin et sa mère, sa femme, ses copains, les amis de la famille... Il adore également se filmer avec sa caméra sur pied, ce qui donne des autoportraits en gros plan où il rit et fait le pitre maquillé comme les acteurs du muet. Nous pouvons considérer que ses séquences sont une (sa) signature. Ces miscellanées constituent les « Actualités pleurtuisiennes » qu’il réalise lorsqu’il a entre 19 et 22 ans.

Il est probable que beaucoup de ses films ont été perdu (certains donnés ou prêtés, d’autres disparus pendant la guerre...). Nous connaissons, pour l’instant, très peu le travail qu’il aurait fait pour les sociétés Gaumont, Pathé et Eclair.

Les dernières années

Sur un contact pris, il refuse tout d’abord de se laisser interviewer puis finalement accepte : en 1989 et 1991, 2 h 30 d’images seront enregistrées par la Cinémathèque de Bretagne.
En 1994, il est nommé membre d'honneur de la Cinémathèque de Bretagne. Trois réalisateurs professionnels veulent chacun faire un film sur lui, il refuse.
Sa femme Marie-Madeleine était à ses côtés une personnalité marquante, elle a écrit plusieurs livres (roman, livres pour enfants et de nombreux recueils de poésie (1). Elle meurt le 21 février 1994 à Dinard. Émile Gaudu meurt à Pleurtuit, à 89 ans, le 31 janvier 1996.
Émile Gaudu a été le premier cinéaste breton travaillant en Bretagne. Sa carrière n'a pas manqué d'originalité.



(1) Marie Madeleine Gaudu a écrit sous le nom de Madeleine Gaudu-Lansquet ou de Lansquet des livres et publié de la poésie et des ouvrages pour enfants : « La Tâche originelle » (1936, Ed. Raoul Saillard), « Matilda, fille du Nyassaland », récit sur un témoignage du Père Party (1964, Alsatia Paris), « Il était un petit corsaire » (1964, P.A.F.), « Petite suite pour un passereau » (1965, P.A.F.), « Figure de proue » (1967), « Dansons la capucine » (1971, Maison rhodanienne de poésie), « L’Oiseau et la mort » (1974, Maison rhodanienne de poésie), « Matilda-Thalie de Modènes » (1976, Hachette, Bibliothèque rose)...


tc intc outduréedescriptionmots clés
00:00:29:1000:00:56:0900:00:26:24Générique 
00:00:56:1000:02:02:0900:01:05:24Saint Malo avant guerre. Plusieurs plans de la ville intra muros, des fortifications, du chemin de ronde. Vue sur la mer. Vue sur le Fort National. Plongée sur la plage, noire de monde, où s'étalent des parasols (à vérifier). Une vedette à quai. Vue sur la côte, filmée de la mer. Vue sur le phare le Grand Jardin. Plusieurs plans du phare. Pano BH du phare. Littoral , Phare : bâtiment , Plage , Rempart , Saint Malo (35)
00:02:02:1000:03:04:0000:01:01:15Plusieurs plans du port. Vue et PR sur une écluse. Plusieurs plans de bateaux à quai. PR sur la mâture d'un trois mâts. Plusieurs plans du déchargement d'un morutier. Les ouvriers du port (à vérifier) déchargent les morues séchées. Chargement des morues dans des wagons frigorifiques. Morue - Port - Saint Malo (35) - Trois mâts - Écluse
00:03:04:0100:03:22:1900:00:18:18Plusieurs plans du château fortifié avec une vue sur le donjon. Canons au bas d'un mur. PF d'une porte du rempart. Canon , Château fort , Rempart , Saint Malo (35)
00:03:22:2000:04:03:0000:00:40:05Plongée sur une foule marchant. Plongée sur une fête foraine noire de monde. Plusieurs plans de la fête foraine avec les gens dans les manèges (balançoires, casse-gueules).Fête foraine , Manège , Saint Malo (35)
00:04:03:0100:04:17:0000:00:13:24PF sur un vaisseau de guerre (à identifier) pavoisé, à quai. Plusieurs plans de personnes se dirigeant vers le navire pour le visiter. Quai , Saint Malo (35)
00:04:17:0100:04:41:0700:00:24:06Pano GD de trois mâts à quai.Quai , Saint Malo (35) , Trois mâts
00:04:41:0800:05:24:0000:00:42:17Lors de la fête du Grand Pardon. Une vedette passe. Le cardinal Charost, les mains jointes, la foule en arrière plan. Pano DG poupe des trois mâts remplis de pécheurs. PF sur le cardinal bénissant les navires. Pano HB de la mâture d'un trois mâts pavoisé. Pano GD d'un bateau (à identifier) nommé Solidor, sur lequel sont regroupés des enfants de choeur et le cardinal. Pano DG d'un trois mâts. Plongée sur le cardinal bénissant. Mâture pavoisée d'un trois mâts. Un bateau (à identifier). Bénédiction de la mer , Charost Alexis (Cardinal) , Pêcheur , Saint Malo (35) , Trois mâts
00:05:24:0100:06:32:0000:01:07:24Vue sur le soleil dans le ciel nuageux. Un phonographe jouant. PF sur des cartes à jouer dans des mains. PR sur un homme buvant dans une tasse. Vue sur le soleil derrière des mâts. Deux PR d'un homme en ciré (chapeau et jambes). Un bateau à quai relevant sa passerelle. Plusieurs PR sur des visages de jeunes garçons et filles. Matelot rangeant la voile de misaine. Des hommes sur le quai. Un matelot tirant sur un bout. Une femme en coiffe. Un remorqueur. La cheminée d'un remorqueur. Plusieurs plans d'un trois mâts à quai, puis tiré par un remorqueur, puis en mer. Plusieurs PR sur des visages d'enfants et de femmes, le regard dans le vague.Coiffe , Jeu de cartes , Matelot , Passerelle , Quai , Remorqueur , Saint Malo (35) , Trois mâts
00:06:32:0100:08:12:0400:01:40:03PF matelots près du mât de misaine. Vue sur Saint Malo intras muros, les hôtels de négociants au sud des remparts et le clocher. Le capitaine du navire (à vérifier) et un matelot. Des gens sur le quai. PR fillette. PR groupe d'enfants saluant avec des mouchoirs. Une main agitant un mouchoir. PF sur des matelots grimpant à un mât et se préparant à hisser la grand voile. Le timonier barrant. Vue sur Saint Malo intra muros. Des matelots sur le grand mât. Un trois mâts toutes voiles dehors. La voilure d'un trois mâts. La proue d'un trois mâts. Plusieurs La poupe du trois mâts "fleur de marie" (à vérifier). Un trois mâts sur l'eau. Hissage de la grand voile , Matelot , Mât , Quai , Rempart , Saint Malo (35) , Trois mâts
00:08:12:0500:13:46:0000:05:33:20Le blason sculptéde la porte Saint Vincent, puis sur un tas de brique devant une porte du rempart. Plusieurs personnes marchant sur les remparts. Tas de gravats.Vue sur le Grand Bé bombardé. Plusieurs plans des ruines de la ville. PR sur le gardien du château : monsieur Païen. Vue sur la ville en ruine. Pancarte : "Attention passage très dangereux murs près à tomber". Des étais de bois soutenant un mur d'habitation. Plusieurs plans d'habitations en ruine. Vue sur la ville en ruine. Plongée sur une ancienne rue où s'amassent les gravats près d'un attelage. Plusieurs plans de ruines. Plongée sur des travaux de déblayage. Plusieurs plans de la cathédrale bombardée, elle a perdu son clocher. Plusieurs plans des ruines des hôtels de négociants. Un chien près d'un tas de gravats. Plusieurs habitations en ruine. Bâtisse bombardée (à identifier). Plusieurs plans de ruines. Des travaux de déblayage, un attelage parmi les gravats. La cathédrale bombardée. Des ruines et une tour (à identifier) en arrière plan. Attelage , Cathédrale , Chien , Château fort , Maison à étage , Rempart , Rue , Ruine , Saint Malo (35)
00:13:46:0100:15:57:0900:02:11:08Plongée sur les quais où la statue de Surcouf est debout parmi les gravats. PR statue de Surcouf. Pano GD sur le port en ruine et les ruines de la ville en arrière plan. La statue de Duguay Trouin debout parmi les gravas. Plusieurs plans du port en ruine. Une pelleteuse s'apprêtant à poser des gravats sur la remorque d'un camion. Des ouvriers ramassant les gravats. Un bateau (à identifier) bombardé. Une porte du rempart en ruine. Pano DG sur des ruines et les gens retirant les gravats. Plusieurs plans des quais en ruine. Des bateaux au port. Un blockhaus et des gravats sur la plage. Plusieurs plans de bassins détruits, de quais bombardés. Vue sur la ville en ruine. Bateau - Blockhaus - Camion - Plage - Port - Quai - Remorque - Rempart - Ruine - Saint Malo (35) - Surcouf Robert (navigateur)
00:15:57:1000:16:45:2000:00:48:10Flashback de la plage avant-guerre puis la plage après-guerre. Flashback d'une écluse avant-guerre puis d'une écluse détruite. Flashback du navire de guerre à quai avant-guerre puis sur un navire de guerre bombardé. Flashback sur la fête foraine avant-guerre puis sur la ville en ruine. Flashback sur la foule marchant puis sur une rue en ruine. Un tas de gravats. Un blason sculpté. Vue sur les ruines des hôtels de négociants au sud des remparts. Vue sur le Grand Bé. Des bateaux à quai. Insert titre : Fin. Bateau - Blockhaus - Fête foraine - Plage - Quai - Rempart - Rue - Ruine - Saint Malo (35) - Écluse

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